Archives du février 14, 2013

Avant Propos

Bonjour à tous,

A travers ce blog, nous souhaitons mettre en avant l’oeuvre du photographe et réalisateur Larry Clark. Actuellement étudiantes à la Sorbonne, nous avons choisi ce sujet suite à son exposition Kiss the Past Hello qui eut lieu au Musée d’art moderne de la ville de Paris en 2011. Nous traiterons de nombreux enjeux du travail de cet artiste, et en particulier du conflit social et de l’adolescence largement abordés dans son oeuvre.

Nous vous proposons à travers cette étude une sélection de contenus consacrés à l’artiste. Nous tacherons ainsi de mettre en lumière les qualités et les défauts des différents sites étudiés enfin d’en livrer une lecture détaillée et didactique. Il s’agira ainsi d’aborder d’un point de vu qualitatif les différentes ressources consacrées à notre sujet.

 

Maïté, Lucile, Maéva et Fanny.

Saisir le réel, au delà du scandale.

La photographie de Larry Clark, s’attache en de nombreux points à la captation du réel, celui de cette adolescence « dépravée » tellement décrié dans son exposition « Kiss the Past Hello », qui eut lieu en 2011 au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.

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C’est cette réalité si dérangeante et si frappante que Nikolaï Saoulski s’attache à nous dévoiler dans son article « LARRY CLARK : Kiss the Past Hello », publié sur artnet en réaction à sa visite de l’exposition. Retraçant son œuvre et ses thèmes de prédilection, mais aussi l’évolution de son travail, il nous apporte des réponses quant à l’incompréhension dont a fait preuve cette rétrospective pourtant saluée en majeure partie par la critique artistique.

Autour de la polémique de l’interdiction aux moins de 18 ans que la ville de Paris a imposé, se cache un personnage qui de prime abord peut nous sembler ambiguë. Considéré comme un provocateur, l’artiste ne serait en fait qu’un photographe du documentaire, qui délivre un message sans tabous. Comme nous l’explique l’auteur, le travail de Larry Clark ne peut aucunement se définir comme une incitation à la drogue ni une apologie de la débauche. C’est bien une réalité livrée à l’état brut qui prédomine, une matérialité et une chair sans masques et sans subterfuges. A travers des cadrages et d’une luminosité toujours parfaitement étudiés, l’artiste donne à voir sans concessions, et c’est à travers ce voyeurisme social que le public non-averti a cru reconnaître des tentations à la débauche dépeinte rudement dans cette adolescence débridée.

Bien sur, il faut noter pour être à même de saisir les objectifs de l’artiste, son mode de vie, ce qui l’a poussé vers ces sujets polémiques. Et c’est en s’attardant sur le milieu social du jeune Larry Clark que l’on comprend qu’il s’agit pour lui de saisir une réalité, celle qui est la sienne, celle de son vécu propre. Une réalité explicite, qui ne ment pas ni ne triche. Comme le souligne l’auteur de l’article, c’est en saisissant ces clichés souvent sur le vif (dans le premier temps de sa carrière) que Larry Clark parvient à nous porter dans cet univers impétueux. Les vidéos postées également sur artnet, « Photos pour les majeurs »et « Vues de l’intérieur » nous permettent de (re)découvrir l’exposition au travers de visites guidées et d’interviews.

Le site artnet nous propose une interface variée. En effet, dans un premier temps, on remarque que le site peut être visualisé dans son intégralité en trois langues, indiquées par les différents .com, .de et .fr. – Cela donnant au site un plus grand champ de visualisation, une cible plus élargie. Ensuite, on note d’emblée trois catégories à parcourir, chacune munies de sous catégories : « Estimer et analyser », « Acheter et vendre », « Rechercher et s’informer ». Ces trois catégories nous mettent déjà la puce à l’oreille quand aux objectifs multiples du site, cela s’ajoutant à son statut « international ». Cette source est donc multiple, on peut aussi bien acheter, qu’évaluer son bien artistique que s’informer sur le marché de l’art grâce aux widgets au bas de la page… Il s’agit d’un site consacré plus spécifiquement à l’art contemporain.

Une barre de recherche est à disposition du visiteur. Par exemple, dans le cas qui nous intéresse, si nous tapons « Larry Clark », un certain nombre de réponses s’offrent à nous, parmi lesquelles : 30 œuvres d’art, 28 galeries ou maisons de ventes, 6 expositions, un artiste, et 34 articles.Ainsi, malgré le nombre impressionnant d’artistes proposés (plus de 250000) le site nous offre un contenu relativement important. Il s’agit ensuite de vérifier les contenus proposés, qui sont pour la plupart pertinents. Dans sa condition de site de vente en ligne, artnet nous propose un certain nombre d’éléments qui peuvent faire douter de la légitimité des contenus, la présence d’un panier d’achat en est un exemple. Toutefois, l’ensemble du site propose un design épuré en adéquation avec l’idée qu’il souhaite véhiculé.

Il s’agit donc, d’une source à multiples fonctions qui est cependant bien détaillée. Dans le cas d’une recherche d’images, les cartels des œuvres proposées sont complets, la qualité est bonne. Les médiums proposés sont variés : vidéos, images, écrits… Toutefois, parmi les 34 articles proposés, peu d’entre eux sont encore accessibles, et un certain nombre ne correspond pas parfaitement à la recherche initiale.

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Tulsa, un essai de Larry Clark

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     Americansurbubx nous propose un certain nombre d’articles et critiques concernant Larry Clark notamment l’extrait d’un essai (disponible en intégralité sur le site en PDF) de Larry Clark lui même, intitulé TulsaTulsa constitue en réalité une sorte d’autobiographie de l’artiste. Des mémoires rédigées dans un langage assez familier, sans tabous, sans compromis à l’image de son travail. L’essai se base sur la ville natale de Clark, Tulsa – comme l’indique le titre de l’essai – en Oklahoma. Cette ville tient une place très importante dans le travail de l’artiste. En effet, c’est ici qu’il prend ses premiers clichés et qu’il s’essaie à l’art de la photographie. Capturant des instants de sa vie et de celle de ses amis, des jeunes en proie au désespoir et à la tentation de la drogue. C’est dans cet essai que Larry Clark partage ses nombreuses pérégrinations qui le ramène toujours à Tulsa dont il essaie souvent de s’éloigner. Il s’agit à travers ce contenu, de saisir la personnalité de l’artiste et de comprendre au mieux les premiers enjeux de son travail. Le site nous propose à la suite de l’extrait de Tulsa, des photographies illustrant le propos de l’auteur. Ces images permettent de se rendre compte de l’influence de ce cadre difficile dans lequel Larry Clark est né et a par la suite évolué.

          Americansuburx est une site internet qui est est dédié à l’examen de la photographie et de la culture photographique. Il est constitué dans son ensemble d’essais critiques, d’entretiens avec des artistes, d’examens sur des ouvrages ou des expositions, et bien sur de photographies.

          De prime abord, la ressource propose une interface un peu brouillon. La page d’accueil est remplie de toute part par des propositions d’articles, d’artistes, d’expositions etc. Les actualités photo y défilent de manière plus ou moins permanente. Toutefois, sur cette page d’accueil une barre de menus nous propose d’accéder à une recherche variée, le visiteur peut ainsi rechercher des artistes, des photographes suivant leurs nationalités, ou encore par des mots clefs. La plupart des recherches par catégories se fait par ordre alphabétique. Mais l’on dispose également d’une barre de recherche. Le site fonctionne comme une page d’acceuil déroulante. Ceci permet de « descendre » la page chronologiquement. Il s’agit d’un site dédié spécialement à la photographie contemporaine, on y trouve ainsi un certain nombre d’articles et photographies à propos de Larry Clark. Une barre publicitaire se trouve au centre de l’interface, mais toujours en relation avec le domaine photographique. Dans la plupart des cas, le type d’article proposé sur le site (critique, présentation d’expositions, d’artistes, de photographies) est précisé dans le titre, mais ce n’est pas toujours le cas, ainsi il est parfois difficile de savoir de quoi il en retourne. Le site est en anglais, et ne propose aucune autre langue. Les articles pour la plupart sont assez courts mais bien documentés. Les post sont permanents et propose ainsi très souvent de nouveaux contenus.
Il semble intéressant de les suivre sur Facebook ou Twitter ou bien de souscrire à leur newsletter pour en connaître les actualités fréquentes. En termes de fiabilité, il semblerait que le site soit consciencieux, en effet, la catégorie « ABOUT » nous informe des objectifs et intentions du créateur, et propose une politique de confidentialité.
Le reproche que l’on pourrait faire toutefois est celui de la typographie, qui est très petite et parfois difficilement lisible.

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