Saisir le réel, au delà du scandale.

La photographie de Larry Clark, s’attache en de nombreux points à la captation du réel, celui de cette adolescence « dépravée » tellement décrié dans son exposition « Kiss the Past Hello », qui eut lieu en 2011 au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.

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C’est cette réalité si dérangeante et si frappante que Nikolaï Saoulski s’attache à nous dévoiler dans son article « LARRY CLARK : Kiss the Past Hello », publié sur artnet en réaction à sa visite de l’exposition. Retraçant son œuvre et ses thèmes de prédilection, mais aussi l’évolution de son travail, il nous apporte des réponses quant à l’incompréhension dont a fait preuve cette rétrospective pourtant saluée en majeure partie par la critique artistique.

Autour de la polémique de l’interdiction aux moins de 18 ans que la ville de Paris a imposé, se cache un personnage qui de prime abord peut nous sembler ambiguë. Considéré comme un provocateur, l’artiste ne serait en fait qu’un photographe du documentaire, qui délivre un message sans tabous. Comme nous l’explique l’auteur, le travail de Larry Clark ne peut aucunement se définir comme une incitation à la drogue ni une apologie de la débauche. C’est bien une réalité livrée à l’état brut qui prédomine, une matérialité et une chair sans masques et sans subterfuges. A travers des cadrages et d’une luminosité toujours parfaitement étudiés, l’artiste donne à voir sans concessions, et c’est à travers ce voyeurisme social que le public non-averti a cru reconnaître des tentations à la débauche dépeinte rudement dans cette adolescence débridée.

Bien sur, il faut noter pour être à même de saisir les objectifs de l’artiste, son mode de vie, ce qui l’a poussé vers ces sujets polémiques. Et c’est en s’attardant sur le milieu social du jeune Larry Clark que l’on comprend qu’il s’agit pour lui de saisir une réalité, celle qui est la sienne, celle de son vécu propre. Une réalité explicite, qui ne ment pas ni ne triche. Comme le souligne l’auteur de l’article, c’est en saisissant ces clichés souvent sur le vif (dans le premier temps de sa carrière) que Larry Clark parvient à nous porter dans cet univers impétueux. Les vidéos postées également sur artnet, « Photos pour les majeurs »et « Vues de l’intérieur » nous permettent de (re)découvrir l’exposition au travers de visites guidées et d’interviews.

Le site artnet nous propose une interface variée. En effet, dans un premier temps, on remarque que le site peut être visualisé dans son intégralité en trois langues, indiquées par les différents .com, .de et .fr. – Cela donnant au site un plus grand champ de visualisation, une cible plus élargie. Ensuite, on note d’emblée trois catégories à parcourir, chacune munies de sous catégories : « Estimer et analyser », « Acheter et vendre », « Rechercher et s’informer ». Ces trois catégories nous mettent déjà la puce à l’oreille quand aux objectifs multiples du site, cela s’ajoutant à son statut « international ». Cette source est donc multiple, on peut aussi bien acheter, qu’évaluer son bien artistique que s’informer sur le marché de l’art grâce aux widgets au bas de la page… Il s’agit d’un site consacré plus spécifiquement à l’art contemporain.

Une barre de recherche est à disposition du visiteur. Par exemple, dans le cas qui nous intéresse, si nous tapons « Larry Clark », un certain nombre de réponses s’offrent à nous, parmi lesquelles : 30 œuvres d’art, 28 galeries ou maisons de ventes, 6 expositions, un artiste, et 34 articles.Ainsi, malgré le nombre impressionnant d’artistes proposés (plus de 250000) le site nous offre un contenu relativement important. Il s’agit ensuite de vérifier les contenus proposés, qui sont pour la plupart pertinents. Dans sa condition de site de vente en ligne, artnet nous propose un certain nombre d’éléments qui peuvent faire douter de la légitimité des contenus, la présence d’un panier d’achat en est un exemple. Toutefois, l’ensemble du site propose un design épuré en adéquation avec l’idée qu’il souhaite véhiculé.

Il s’agit donc, d’une source à multiples fonctions qui est cependant bien détaillée. Dans le cas d’une recherche d’images, les cartels des œuvres proposées sont complets, la qualité est bonne. Les médiums proposés sont variés : vidéos, images, écrits… Toutefois, parmi les 34 articles proposés, peu d’entre eux sont encore accessibles, et un certain nombre ne correspond pas parfaitement à la recherche initiale.

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