Archives Mensuelles: mars 2013

LARRY CLARK – TULSA, 1963-1971

Clark photographie toujours les jeunes qui l’entourent. Il est le témoin dénué de tout jugement moral et le protagoniste de son autobiographie en images.

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« Je suis né à Tulsa, Oklahoma en 1943. j’ai commencé à me shooter aux amphétamines à 16 ans. je me suis shooté tous les jours, pendant trois ans, avec des copains, puis j’ai quitté la ville mais je suis revenu. Une fois que l’aiguille est rentrée, elle ne ressort plus. » Larry Clark, Tulsa, 1971

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Cet article issu du site de la Maison Européenne de la photographie constitue une source intéressante en ce qui concerne Larry Clark. Il s’agit d’une de présentation de l’oeuvre de l’artiste et plus particulièrement de l’exposition qui eut lieu à la Maison de la Photographie, en 2008. Le contenu se présente comme un brève biographie et apporte des précisions sur la démarche photographique de Larry Clark, notamment autour de sa première monographie Tulsa (publiée en 1963). l’auteur nous rappelle ainsi que l’artiste s’intéresse des ses débuts, à la possibilité de raconter des récits par le biais de la photographie. C’est dans l’univers de l’adolescence que Larry Clark exaltera ce projet en mettant en scène « Des photographies interdites, des photos qu’on n’était pas censé faire, d’une vie qui n’était pas censée avoir lieu ». Ces photographies sont à la fois un journal intime et un document rare sur l’ennui et la misère de l’Amérique profonde. Outre l’article, un diaporama photographique (issu de Tulsa) égaie et illustre parfaitement le propos de l’auteur. À coté de cela, le site nous propose d’autres articles issus de la rubrique « Kaléidoscope ».

De prime abord, le site de la maison européenne de la photographie de la ville de Paris est très bien construit, il est constitué d’un grand nombre de rubriques. Tout d’abord la page d’accueil est claire, sans fioritures, le design est épuré et l’interface respire. Cette dernière est constitué en majore partie par des articles sur les expositions en cours à la Maison de la Photographie. Comme évoqué précédemment, l’information variée est largement étayée par les nombreuses catégories, cela permettant une recherche d’autant plus sérieuse et pointue. Les catégories sont au nombre de quatre : « La MEP« , « Infos pratiques« , « Programmation« , « Kaléidoscope« , et « Nos Soutiens« . A chacune d’elles sont subordonnées de nombreuses sous-catégories.

Dans le cas de la MEP – Une présentation du projet de la Maison de la Photographie permet au visiteur de s’entendre sur la démarche de cette organisation « muséale ». Un organigramme permet de se renseigner sur la direction, les services généraux et les activités proposés par la Maison. La rubrique Infos-pratiques est bien organisée est permet donc de connaitre les Tarifs, les Horaires et les lieux des expositions. La catégorie Programmation propose de nombreux widgets, complets afin d’effectuer une recherche approfondie, suivant le lieu, la date, ou le type d’évènements. La rubrique Kaléidoscope est un peu à part. Elle semble être composée d’informations différentes, bien qu’il s’agisse toujours de traiter des actualités de l’art, et en particulier de la photographie. Les informations présentes ici, sont toujours axées sur l’art et la culture, selon une autre vision et un autre design que les expositions proposées par la MEP. Kaléidoscope est composé de trois sous catégories : Intérêt, Coulisses et Actualités. Une fenêtre sur le coté revient souvent à l’oeil du visiteur, elle s’intitule « Découvrez la MEP » et semble être présente afin que le visiteur ne perde pas de vue l’information.

Le site est disponible en français et en anglais, et il possible de suivre ses actualités sur Facebook ou Twitter (en haut à droite de la page). Un autre signet nous permet de rejoindre les infos-pratiques. La barre de recherche est claire et complète, pour ce qui est de « Larry Clark », le site nous propose cinq résultats. Il s’agit pour la plupart d’articles d’expositions auxquelles Larry Clark a participé, des retrospectives (comme Tulsa), ou des expositions thématiques dans lesquelles ses œuvres ont été exposées. Ces expositions constituant ainsi des informations approfondies sur notre sujet.

Ainsi, le  site de la MEP est facile d’accès, malgré ses nombreuses catégories, qui demeurent parfois un peu floues. Il permet de se renseigner en profondeur sur les expositions et événements à venir à la MEP, mais aussi sur les archives de cette dernière. Ce site semble de ce fait constituer une ressource fiable ou les auteurs des articles sont toujours cités.

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Sous Influences – Vidéo Dailymotion

Cette vidéo dailymotion propose une interview du commissaire de l’exposition et au travers de celle ci, une présentation de l’exposition « Sous Influences » qui a lieu depuis le 15 février et jusqu’au 19 mai 2013 à la Maison Rouge, à Paris. Dans cette exposition, deux œuvres de Larry Clark sont exposées.Son contenu de qualité nous renseigne sur l’exposition et positionne aussi l’artiste face à d’autres arts et techniques de représentation de la drogue et de son utilisation. Le commissaire d’exposition indique ainsi que l’usage de psychotropes relate d’ « un ailleurs à aller chercher, qui est toujours intérieur ». La vidéo dure un peu moins de 10 minuteset s’attache à relater le parcours de l’exposition et les démarches des artistes qui y figurent.

Sur cette même page, plusieurs vidéos nous sont proposées – n’ayant peu voire rien à voir avec le sujet en question. Il est possible de laisser un commentaire sur la vidéo, de la partager (suivant le même principe que YouTube). Cette vidéo est partagée par l’utilisateur «lamaisonrouge» – d’autres vidéos partagées par ce même utilisateur nous sont ainsi proposées. Cela permettant de suivre l’évolution des expositions proposées par la fondation qu’elles soient passées, présentes ou futures.

dailymotion, est une ressource bien connue. Son contenu est très important (tout comme celui de YouTube) et par cela pas toujours fiable ou du moins rarement pointu. Toutefois, comme c’est le cas ici, une vidéo peut être à la fois bien faite et intéressante et peut par cela constituer une ressource fiable et divertissante à la fois. Les avantages proposés par dailymotion sont très vastes bien sur. À commencer par le partage de vidéos, ainsi il est possible de partager et d’insérer des vidéos issus de cette ressource vers d’autres plateformes (WordPress, Pinterest, Blogger, Tumblr, Reddit), ou autres réseaux sociaux (Facebook, Twitter). Des films entiers (souvent en plusieurs parties) sont également visionnables sur cette ressource, difficilement épuisable. Il est possible de créer un compte, afin d’importer et de poster ses propres vidéos ou avoir un accès plus important à des comptes privés. Lorsque l’on crée un compte (comme sur Youtube) la page d’accueil s’adapte à nos visionnages antérieurs (à nos « gouts »). Toutefois, cette page d’accueil se présente différemment de Youtube, en ce qu’elle est composée de rubriques propres (News, Musique, Sport, Cinéma TV…), assez générales mais permettant aussi d‘aller vers une information plus dirigée. La barre de recherche de dailymotion s’organise suivant les « vues » des vidéos, de ce fait les vidéos les plus visionnées par les visiteurs (correspondant un tant soit peu à la recherche bien sur) apparaissent en premier dans les résultats.

Ainsi, dailymotion constitue une ressource variée (trop pour une recherche pointue), mais certains contenus peuvent donner un bon aperçu, et des informations fiables à condition de vérifier l’utilisateur qui les partage (cet élément pouvant souvent jouer dans la crédibilité du contenu).

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« Sous Influences » – à la Maison Rouge

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Le site de la Maison Rouge donne lieu à une présentation de l’exposition Sous Influences (qui a lieu en son sein), dans laquelle sont présentées des photographies de Larry Clark. Cette exposition comme son nom le laisse sous entendre traite de l’usage des stupéfiants (en particulier les psychotropes) et leurs influences dans l’art d’hier et d’aujourd’hui. Ce thème a pour but de mettre en avant des artistes ou des œuvres crées sous l’emprise de drogues ou mettant en scène l’usage de ces dernières. L’article qui concerne l’exposition propose une brève présentation des enjeux de celle ci, et de ses objectifs. Des enjeux, que l’on peut facilement mettre en rapport avec le travail de Larry Clark. Cette présentation permet d’aiguiser nos connaissances sur le sujet mais aussi de comparer ou du moins confronter l’artiste à d’autres projets traitant du rapport de l’art à la drogue. Une vidéo est également présente en complément, elle constitue un ‘Trailer de l’exposition. Ce visuel est agréable (esthétiquement parlant), bien qu‘explicite, il attire aisément la curiosité du spectateur quand au contenu de l’exposition.

Présentation de l’exposition (issue du site de la Maison Rouge).

« A partir du 15 février 2013, la maison rouge présente Sous influences, un ensemble d’œuvres, de documents, de films sur le thème des rapports entre les arts plastiques et les produits psychotropes. Depuis la nuit des temps ou plutôt l’aube de l’humanité, nos semblables ont croisé sur leurs chemins des substances psychoactives, plantes, champignons, macérations diverses et ces rencontres ont entrainé stupéfaction, intoxication, dépendance, accès mystique, soulagement, mort, voire illumination. Les artistes, toujours à la recherche d’accès à la création, de passages, de déclencheurs, de transgressions, de stimulations, de routes vers des imaginaires transmissibles, ne pouvaient guère éviter d’en tenter les effets. »

Le site en lui même présente une interface simple, l’information y est facile d’accès. La Maison Rouge est un espace d’expositions. Créée par Antoine de Galbert, un amateur d’art engagé sur la scène artistique française, la maison rouge est une fondation reconnue. Sa vocation est de promouvoir les différentes formes de la création actuelle au travers de la présentation d’expositions temporaires. La maison rouge invite des commissaires indépendants à explorer la diversité des champs de la recherche artistique actuelle, souvent par le biais de collections privées. La fondation veut, au long des expériences de l’art qu’elle provoque, privilégier la multiplicité des démarches et des pratiques.

La page d’accueil propose un plan de la fondation – les différents espaces qu’elle propose (lieux d’expositions, boutique etc.). Diverses catégories sont proposées : « Fondation » – qui indique les objectifs, et les projets de la fondation, des informations quant à sa création etc. « Exposition » – ou l’on peut découvrir les expositions actuelles, anciennes et futures qu’organise la galerie ainsi que les différents espaces subordonnées à ces dernières. Dans cette rubrique, les informations pratiques sont également présentes (prix des expositions, comment se rendre sur le site de la Maison Rouge etc.) « Publication » qui nous informe que chaque expositions donne lieu à une publication (articles, revues, monographies, catalogues d’expositions). « Presse » qui propose des contacts presse afin de se renseigner plus amplement sur les activités de la fondation. Enfin, « Amis de la fondation » qui concentre des informations pour les personnes qui souhaitent participer à l’amélioration ou à l’expansion de la fondation.

D’autre part, une barre de recherche est disponible, cet outil est complet et revoie à des résultats hors du site (ayant un rapport toujours direct avec la recherche, surtout si il s’agit d’une exposition). Bien que le site ne dispose pas d’un grands nombres d’archives et d’informations internes, on notera toutefois que chaque dossier de presse d’exposition est disponible (en PDF).Cette ressource est également disponible en anglais – il est aussi possible de souscrire à une newsletter afin de rester informé.

Ainsi, les fonctions, objectifs et projets de la fondation sont précisément expliquées, ce qui met en confiance le visiteur qui ne sait pas forcément à quoi s’attendre en parcourant la page d’accueil. Le site a le privilège d’être clair et d’aller droit au but, le visiteur ne risque pas de se perdre dans les catégories et trouve facilement ce qu’il est venu chercher. Cette ressource est ainsi complète et informationnelle. Bien que les contenus soient peu nombreux, ils demeurent fiables.

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FRISE CHRONOLOGIQUE DE L’OEUVRE DE LARRY CLARK /

Communiqué de presse – Kiss The Past Hello

Le contenu est un communiqué de presse présenté sur le site du Musée d’art Moderne de Paris (MAM) nous présente l’exposition mise en place dans ce même musée, qui est à propos de sa carrière, son évolution, son passage de la photo au film, passe rapidement sur ses grandes oeuvres et expliquant le titre de l’exposition, dans une biographie, très complète. C’est un contenu sous forme de PDF, proposé par le MAM à l’occasion du vernissage de l’exposition Kiss the Past Hello.

Ce communiqué de presse est assez vendeur, nous relate le parcours de l’artiste, de son enfance avec sa mère jusqu’à son parcours seul, photographique comme cinématographique, de la perdition des jeunes de sa ville, comme de ceux du monde entier, ce thème étant la base même de sa carrière. Cet article est simplement là pour relater les faits, de manière plutôt flatteuse pour le MAM, mais écrit de manière très subjective, sans implication personnelle de l’auteur de l’article.

Le contenu fait partie d’un tout, qui retrace l’ensemble de l’exposition, ses différents acteurs, son parcours, ainsi que d’autres informations plus pratiques. Il nous présente de manière assez concise l’exposition et son contenu, et réalisé une rétrospective sur l’ensemble de la vie et de la carrière de Larry Clark.

L’article n’étant pas sur un site mais un PDF, la navigation s’en trouve simplifiée, il suffit de revenir à notre première page pour retrouver celle que l’on cherchait à la base. C’est assez pratique pour une raison d’accès, ainsi, même sans internet, il y a toujours possibilité de revenir sur l’article, puisque l’on peut le télécharger.

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Le corps dans Ken Park

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  Le site www.objectif-cinema.com nous propose un article sur le film Ken Park, de Larry Clark, sorti en 2002. Comme l’indique le titre de l’article, le thème traite de la place du corps adolescent et de la sexualité débridée des « kids » comme les surnomme l’artiste, dans la société actuelle. Il se compose de cinq paragraphes, contenus sur deux pages. Chaque paragraphe explique un des différents aspects de ce thème au coeur du film, Ken Park. Le quatrième paragraphe compare Ken Park à un autre film, Shaft 1973, dans la manière de filmer et de présenter les corps mis en scène.

L’article nous rappelle tout d’abord brièvement les enjeux de Larry Clark en tant que cinéaste, mais aussi en tant que photographe, quant à la vision générale du corps adolescent au sein de sa carrière. Ce sujet est en effet celui de prédilection de l’artiste, qui le voit comme primordial dans la société.

L’article est accompagné d’une photographie de Larry Clark, nous donnant une idée du personnage. Un synopsis de Ken Park, écrit par l’artiste lui-même est placé en introduction de l’article, ce qui permet de comprendre ce dernier, même en n’ayant pas vu le film dont il est question. De plus, Larry Clark nous y explique les différences avec son premier film, Kids qui traitait de sujets similaires, mais d’un point de vue différent. L’article est suivi d’un cadre publicitaire contenant des liens pour l’achat de DVD, où l’on peut se fournir Ken Park entre autres. Un second cadre contient un lien censé renvoyer au site officiel du film Ken Park. Malheureusement, celui-ci ne renvoie pas au bon site. Enfin, un dernier cadre présente une filmographie chronologique de Larry Clark.

Le site est selon les propos de ses créateurs, un « webmag entièrement consacré au cinéma« . Il présente des analyses de films, interviews d’acteurs, réalisateurs et techniciens, des biographies et articles concernant des réalisateurs et leurs films. Comme il est précisé dans la rubrique « à propos du site« , celui-ci ne vise pas à faire la promotion de productions. Il cherche à donner directement la parole aux artistes et techniciens travaillant dans le milieu du cinéma. Il vise le plus possible à s’éloigner d’un point de vue commercial, ce qui prouve sa crédibilité. Les créateurs de ce site sont avant tout des passionnés et cherchent à partager leurs connaissances dans le domaine du cinéma. Cependant, la barre de recherche est difficilement accessible. En effet, elle n’est pas très efficace, de plus, plusieurs barres de recherches sont disponibles, certaines renvoyant à des forums ou à des recherches Google. Il est donc assez délicat de naviguer efficacement sur le site dans son ensemble sans perdre de temps.

L’interface visuelle est assez abordable au premier coup d’oeil. En effet, bien qu’un grand nombre d’onglets soient présents, la petite taille de la typographie permet de voir le site dans son ensemble sans avoir besoin de faire défiler l’écran. C’est un côté appréciable lorsque l’on fait un recherche. Cependant, de nombreuses publicités sont présentent sur le site, (un onglet y est d’ailleurs consacré) ce qui perturbe la navigation. Malgré tout, la publicité ne prend pas beaucoup de place, et ne se situe pas en milieu de page, ou ne gêne pas la lecture d’un article. De plus, la plupart des publicités sont liées à ce milieu.

Des widgets sur le côté des pages permettent de renvoyer à d’autres articles proposés par le site, dont la lecture pourrait intéresser, classés en diverses catégories (DVD, livres, musique, ou télévision). Le site propose également plusieurs catégories, classant les différentes analyses filmiques, articles à propos des artistes… L’un des points négatifs de ce site est le choix de la langue, qui n’est disponible qu’en français, ce qui réduit considérablement son accessibilité.

Pour conclure, le site propose des articles et interviews fiables et sérieuses, cependant son interface et sa pagination ne permettent pas une navigation rapide et efficace.

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Larry Clark est né en 1943 à Tulsa (Oklahoma). Passionné par la photographie, il assiste, dès son plus jeune âge sa mère, elle-même photographe. Attiré par la culture underground des années 60, Clark explore les dérives du monde adolescent. Il capture les scènes de ses amis rebelles et marginaux de sa ville natale. Parallèlement, il étudie pendant deux ans, à la Layton School of Art de Milwaukee (Wisconsin).

En 1971, il publie sa première monographie, Tulsa, aujourd’hui référence incontournable dans l’histoire de la photographie américaine. Son esthétique influencera la mode et la publicité. Lauréat d’une bourse du National Endowment for the Arts,

il publie un second recueil de photos intitulé Teenage Lust (1983) sur un adolescent prostitué portoricain à New York.

Suivront 1992 et The Perfect Childhood (1993), ouvrage de collages où des adolescents s’étreignent ou s’amusent avec des armes et des coupures de faits divers, témoignant chacun de la vision quasi-anthropologique de Larry Clark sur ses contemporains.

Son travail a été exposé dans de nombreux pays et font partie des collections permanentes de musées et galeries d’art, dont le MoMA, les musées Whitney et Guggenheim de New York, ainsi que le Musée d’art contemporain de Los Angeles.

En 1994, encouragé par Gus Van Sant et Martin Scorsese, deux de ses plus grands admirateurs, il passe à la réalisation de longs métrages et met en scène Kids qui est présenté aux Festivals de Sundance et de Cannes en 1995. Là encore, il explore les dérives du monde adolescent à travers un groupe de jeunes de Manhattan qui sombrent dans la drogue. Censuré aux Etats-Unis, le film remporte néanmoins un succès à la fois critique et commercial. Portrait quasi-documentaire sans concession d’une jeunesse américaine désoeuvrée, en proie à la toxicomanie et la séropositivité, le film remporte un succès critique et commercial. On y découvre Chloé Sévigny et Rosario Dawson.

En 1998, il réalise Another Day in Paradise, un road-movie sanglant avec James Woods et Mélanie Griffith, sans renoncer à son écriture à la fois clinique et compassionnelle. Puis il s’attelle à Bully dont l’histoire s’inspire d’un fait divers qui choqua l’Amérique : l’assassinat programmé d’un adolescent par ses camarades. Le film est présenté au Festival de Venise en 2001. Il a également tourné pour la chaîne HBO, un film d’horreur dans la veine des séries B de Roger Corman intitulé Teenage Caveman, parfaite synthèse de ses tourments.

En 2002, il poursuit son exploration du monde adolescent à la dérive, en co-réalisant Ken Park, aux cotés du directeur de la photographie Ed Lachman. D’après un scénario inédit de Harmony Korine, ce tableau provocant d’une jeunesse en pleine névrose familiale, trompant leur ennui dans le sexe et la violence, bat lors de sa sortie des records de fréquentation en France. En huitième semaine d’exploitation, sur décision du conseil d’Etat, Ken Park est censuré et doit être retiré de l’affiche. Censuré également en Australie et Grande Bretagne, Ken Park reste à ce jour, inédit sur son propre territoire.

Larry Clark a aussi publié Punk Picasso, un livre rétrospectif sur sa vie turbulente. La Biennale d’Art Contemporain de Lyon lui a rendu hommage en 2003. C’est en 2004, que muni d’une dv Canon xl, Larry Clark, frôlant le reportage, a entame dans South Central le tournage de Wassup Rockers, sur nos écrans le 5 avril 2006, abordant avec ses amis skateurs l’envers du décor californien. Le film a été projeté au Festival de Toronto et a fait l’ouverture de Slamdance 2006 à Park City.

La terrible honnêteté de Clark – par Milkmade

« Terrifically filthy and terribly unattractive honesty. The kind of honesty that your parents and teachers tried to protect you from. »

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Milkmade.com propose plusieurs articles concernant Larry Clark. Celui qui nous intéresse ici, s’intitule « From Tulsa to Marfa with Larry Clark » de Song Chong, publié le 14 novembre 2012. Il s’agit d’une interview vidéo d’une durée de 6 minutes de l’artiste, suivi d’un petit article résumant l’idée directrice du travail de Larry Clark selon l’auteur : L’honnêteté – cette « honnêteté terrifiante et terrible » dépeinte dans le travail du photo-cinéaste. La vidéo est en noir et blanc et propose une approche inimiste de l’artiste ou ce dernier nous livre ses secrets de tournage et sa vision du cinéma et de la jeunesse dont il traite dans les deux films qu’il évoque ici – Kids, et Marfa Girl. L’interview est en anglais, non sous titré. L’artiste nous révèle ainsi ce « secret qui ne pouvait pas être photographié mais qui était bel est bien la (…) la vie secrète de l’Oklahoma qui personne n’avait jamais photographiée ». Clark explique ainsi qu’il était un privilégié de cette vie secrète en ce qu’il en faisait lui même partie, « les autres n’auraient pas été autorisés à capturer ce monde »C’est à partir de cette idée d’immersion dans le monde d’une jeunesse désabusée que Larry Clark se lance dans le cinéma. D’abord, avec Kids, en 1994, qu’il considère « à l’encontre du ‘style Hollywood’ » – Larry Clark évoque ainsi le meilleur compliment qu’une personne ait pu lui faire : Un jeune adolescent lui dit à propos de Kids « it’s not a movie, it’s about real life ». Par la suite, il réalise Marfa Girl et choisit ainsi de prendre des vrais jeunes de Marfa, au Texas. Il évoque finalement, son intention de divulguer son film sur internet, sans véritables rémunérations (DVDs ou salles de cinéma). Cette intention traduisant une nouvelle fois son objectif de se rapprocher de cette génération d’adolescents qui ne jure que par internet et s’informe quasiment que par cet unique média.

L’article à la suite de la vidéo retrace rapidemment les grands enjeux de la carrière (photographique et cinématographique) de Larry Clark. La page nous propose par la suite d’autres articles en rapport avec ce même sujet. Puis, à partir de ce contenu nous pouvons accèder à d’autres articles grace aux signets  »previous page » et  »next page ».

Milkmade.com est un site hétéroclite, traitant de nombreux sujets et composé de différentes catégories : Beauté, Mode, Art, Musique, Vidéo. Le site dispose également d’un Tumblr, disponible en catégorie – intitulé « milkstudios« . Ce Tumblr propose un contenu relativement similaire au site en question (mêmes catégories qui renvoie à milkmade.com) mais dispose des caractéristiques de la page Tumblr. La page d’accueil de MilkMade propose des contenus différents et changeants agencés simplement et répondants chacun aux catégories énoncés plus tôt. En premier lieu, l’interface nous propose les articles les plus récents puis, d’autres triés sur le volet. MilkMade est un site disponible exclusivement en anglais. Il est possible de souscrire à une newsletter, de suivre les actualités MilkMade sur de nombreux réseaux : Facebook, Twitter, Picarest, Google +, Instagram, Tumblr, MySpace… Les widgets disponibles sont basiques, l’un d’eux toutefois  »Milk Underground », propose un contenu encore différent, bien que difficile à cibler. Ses catégories  »Art » et  »Mode » mettent en avant les différentes Fashion Week, des expositions, des artistes, surtout des photographes et des créateurs de mode. Les photos sont nombreuses et de très bonne qualité. Le site dispose d’une barre de recherche. En ce qui concerne notre recherche sur Larry Clark, 7 contenus nous sont proposés (classés par ordre chronologique). Chacun d’eux intéressants et très bien illustrés. Une page uniquement dédiée à Larry Clark est également disponible sur le site. Cette dernière est très fourni, en photos de l’artiste, en textes aussi. Toutefois, il n’est pas possible d’accéder aux cartels des photographies postées sur le site.

 Le design est simple, mais attractif. Il permet de cibler une  »clientèle » de visiteurs jeunes et s’intéressant aux actualités des arts et de la mode. Le reproche que l’on pourrait toutefois faire est l’absence du choix de la langue tout d’abord. Puis, les écarts visibles entre les contenus et leur pertinence. En effet, certains articles sont clairs et riches alors que d’autres ne sont pas accessibles ou du moins, pauvres en informations. Cependant, l’interface mobile permet de voyager comme bon nous semble à l’intérieur du site et les nombreux signets permettent de passer d’un article à un autre avec une grande liberté de découverte

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