Archives de Catégorie: ENJEUX CINÉMATOGRAPHIQUES

Larry Clark « le choc 42×42 »

Blended, propose un article intitulé “Larry Clark, Abel Ferrara, Harmony Korine…le choc 42×42”.  il s’agit de la marque de vodka 42BelowTM qui a sponsorisé 42 réalisateurs lors  du Festival du court métrage One Dream Rush à Beijing, en Chine en 2009. Larry Clark en faisant parti, il était pertinent de parler de ce festival.

L’article explique les contraintes qu’on imposa aux réalisateurs. Ils devaient réaliser des films de 42 secondes ayant pour sujet « le monde du rêve ». L’article s’attarde davantage sur Larry Clark et Harmony Korine (qui a travaillé sur le scénario de Ken Park ), et les œuvres  des réalisateurs furent présentées au Musée national du film chinois à Pékin.

L’article est assez court, il est divisé en deux par une vidéo. Cette vidéo regroupe quelques courts métrages des 42 réaliateurs diffusés pendant le festival. (Kenneth Anger, Asia Argento, Tadanobu Asano, Sergei Bodrov, Charles Burnett, Brian Butler, Jonathan Caouette, Leos Carax, Niki Caro, Yung Chang, Michele Civetta, Larry Clark, Joe Coleman, Zachary Croitoroo, Abel Ferrara, Mike Figgis, James Franco, Chris Graham, Florian Habicht, Rinko Kikuchi, Terence Koh, Harmony Korine, David Lynch, Griffin Marcus, Charlyn Marshall, Ryan McGinley, Rajan Mehta, Jonas Mekas, Chris Milk, Grant Morrison,Charlotte Kemp Muhl & Sean Lennon, Gaspar Noé, Dee Poon, Matt Pyke, Carlos Reygadas, Lola Schnabel, Floria Sigismondi, Mote Sinabel, Taika Waititi, Arden Wohl, Lou Ye and Zhang Yuan)

Blended est site dédié à l’art contemporain. Le contenu est sérieux et  la qualité des articles est une bonne référence. L’interface du site est vivante et agréable. Le site a préféré rester sur du noir et blanc avec une typographie élégante. On a à faire à une ressource moderne, bien présentée et efficace. On  retrouve même une radio  qui rend la navigation plus agréable. Il est  également possible de suivre les actualités de Blended sur Facebook et Twitter, mais aussi de souscrire à une newsletter. Cependant, la barre de recherche nous propose des résultats pas toujours en lien avec l’artiste, le spectateur doit faire le tri lui-même.

Pour conclure on peut dire que Blended est un site fiable cependant il est important de filtrer l’information.

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Deux interviews de Larry Clark!

  Dans cet article, nous nous intéresserons à la comparaison ou à la mise en relation de deux vidéos interviews de Larry Clark, contenues sur les sites viméo.com et youtube.com. Ces deux sites servent à partager des contenus vidéo, de quelques natures que ce soit. (Bien que des restrictions soient évidemment envisageables pour censure du sexe ou de la violence ou des questions de droits d’auteur entre autres). Le site youtube.com est cependant limité quant à la taille de la vidéo, ce qui réduit considérablement le temps autorisé pour celles-ci, alors qu’aucune limite de temps n’est assignée au site viméo.com. Il est par ailleurs possible de visionner certains films de Larry Clark en streaming sur ces deux sites, Ken Park sur viméo et Kids sur youtube, par exemple (Il est cependant difficile de les trouver sur youtube, car ceux-ci sont découpés en plusieurs parties).

  Cette première vidéo est donc disponible sur youtube.com. Elle contient une interview de Larry Clark durant 13 :21 minutes, mise en ligne le 21 mars 2011. Elle revient sur le film Ken Park, sorti en 2002, mais aussi sur le premier film de Larry Clark, Kids, et offre une comparaison des deux films, par leur réalisateur lui-même.

  La vidéo est très intéressante, l’artiste revenant de manière réfléchie sur ses films et leurs sujets respectifs, ses acteurs, ses attentes vis-à-vis de son travail global… Il y explique que ces histoires sont inspirées de faits réels qu’il a directement ou non vécues, dans son enfance ou plus particulièrement lors de son adolescence à Tulsa Oklahoma, et de la vie de personnes qu’il a connues, côtoyées et qui lui étaient proches, ses amis et sa famille. Larry Clark explique la façon dont il a choisi ses acteurs, en fonction de leur vécu, de ses personnages. Il ne les voulait pas connus avant de tourner dans ses films, il revient donc sur la façon dont ce sont déroulés les tournages de par ce fait. Il revient bien sûr sur les polémiques à propos de ces œuvres, en les expliquant de manière précise, par rapport à ce qu’il en attendait et pour quelles raisons il a choisi de réaliser ses films de cette manière, ou de photographier ces sujets, représentés de manière crue mais réaliste et non idéalisée. Il imagine ce que l’avenir peut lui réserver en lien avec son travail, mais aussi ce que ses films ont pu changer pour les jeunes adultes et les adolescents qu’il appelle communément les « kids » et la façon dont les choses pourraient évoluer pour eux, grâce à son travail.

  Malheureusement, la vidéo n’est disponible qu’en anglais, non traduite et non sous-titrée, ne la rendant pas accessible à tous.

http://vimeo.com/54551502 

  La seconde vidéo est donc disponible sur viméo.com. Elle nous présente également une interview de Larry Clark, cependant celle-ci dure un peu 4 :00 minutes et a été publiée en décembre 2012. Le réalisateur parle ici de son travail plutôt comme pour une rétrospective, contrairement à la première vidéo, où il parlait de son travail plutôt au présent. Il revient plus particulièrement sur le film Marfa Girl. Il a avant tout souhaité faire ce film (et tous les autres films en général, ainsi que ses photographies), pour que les personnes qui le voient soient au courant de la vie de ces jeunes et adolescents du Texas. Selon lui, personne ne connaitrait leur mode de vie, s’il n’avait pas choisi de le mettre à jour pour le public. Larry Clark se souvient de la façon dont s’est déroulé le tournage avec ces jeunes adolescents qui n’avaient encore jamais fait de cinéma et avec lesquels il a adoré travailler.  Il revient brièvement sur sa série « Tulsa », réalisée en 1968, en y expliquant à nouveau ses intentions et les raisons qui l’ont poussé à faire cette collection de photographies abordant à nouveau les sujets de la violence et de la sexualité adolescente débridée.

  En résumée, ces deux vidéos reviennent de manière très complète sur le travail de Larry Clark, et se complètent entre elles, abordant à elles deux la plupart de ses films et de son travail de réalisateur, mais aussi son travail de photographes. Le fait que ce soient des interviews crédibilisent également ces contenus, puisque c’est ici l’artiste même qui revient sur ses polémiques, et non des propos rapportés !

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Nothing like Larry Clark

La page intitulée « Nothing Like Larry Clark », contenue sur le site theseamericans.com possède des photos de l’artiste qu’il est difficile de trouver ailleurs, celles-ci étant assez rares, et de surcroit en couleur. On peut y observer un total de quatorze photographies traitant visiblement du sujet de l’adolescence, mais de manière plus « sage » que ce que l’on a l’habitude de voir en ce qui concerne Larry Clark. Les adolescents y sont vêtus, dans des positions suggestives mais non directement sexuelles. On peut sentir qu’une certaine tension ou un certain malaise y sont palpable, cependant, aucune violence directe n’y est montrée. Certaines photos montrent tout simplement les jeunes gens endormis.

Ainsi, la page sur Larry Clark possède peu de contenu, mais celui-ci reste intéressant puisqu’il est peu accessible dans d’autres ressources. Malheureusement, aucun cartel n’accompagne les photographies, ni aucune indication, source ou même titre, ce qui pousse à se demander si les sources sont fiables, lorsque l’on ne connait pas bien l’artiste.

Le design du site est très agréable. Au premier abord, il semble difficile d’accès car on ne comprend pas très bien à quoi correspondent les différentes catégories. Cependant, il suffit de naviguer rapidement sur le site pour se familiariser avec celui-ci et lui trouver tout son intérêt.

Le site en lui-même est une grande banque d’images en tout genre, sur le thème assez vaste de l’Amérique et de sa culture. Il contient de très nombreuses catégories qui n’ont pas de réel sens, ce qui n’est pas gênant, au contraire, cela semble ludique. L’on peut choisir parmi les catégories d’images proposées, sur la page d’accueil, ou choisir une catégorie plus vaste, classées par mots clés principaux. Il est toutefois regrettable de ne pas pouvoir enregistrer les images. Il est cependant également possible de chercher un thème ou mot clé précis et de notre choix grâce à la barre de recherche très efficace ! Une newsletter est disponible, ainsi que des liens vers les réseaux sociaux.

Cette banque d’image est donc à recommander, bien que le contenu à propos de Larry Clark soit assez pauvre, et mal référencié, les photographies disponibles sont malgré tout intéressante à consulter ! Le contenu général du site est quant à lui très riche. Il est, de plus, facile d’utilisation si l’on se penche dessus, comprenant très rapidement son fonctionnement !

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Larry Clark: A great american rebel

  Le site filmdeculte.com nous propose un article écrit par Guillaume Massart et traitant d’un documentaire rétrospective réalisé par le documentariste Eric Dahan, « Larry Clark : a great american rebel », suite à une exposition ayant eu lieu à New York. L’article nous présente brièvement l’auteur de ce documentaire et décrit ce dernier comme étant « précieux car rare ». Il s’ouvre sur la citation de propos réellement négatifs et très crus vis-à-vis du travail de Larry Clark, ce qui renforce la mise en valeur du film présenté.

Larry Clark

  Ce qui est ici intéressant, c’est que cet article ne dépeint pas ici une exposition, un film ou le personnage de Larry Clark en lui-même, mais nous présente un contenu traitant de ces sujets. Cependant, il résume de manière claire et concise le portrait du personnage que l’on connait avant tout pour ses polémiques avant de le connaitre pour son passé ou pour sa propre vision de son travail. L’ensemble de son œuvre photographique et cinématographique y est également rappelée. Cela nous permet malgré tout de ne pas nous y perdre, et d’avoir une idée du contenu du documentaire, même si l’on n’a aucune idée de qui est Larry Clark, en tant que professionnel mais aussi en tant que « personne ».

  L’article arbore quelques photographies prises par Larry Clark, dont certaines restent très peu connues du public, ayant été prises avant qu’il ne devienne célèbre et n’ayant jamais (ou très peu) été exposées. Une fiche technique du documentaire en question ouvre de plus la page contenant l’article.

  Le site filmdeculte.com concerne le monde du cinéma en général. Il contient des fiches détaillées de films, ainsi que des actualités cinématographiques et des critiques de films. Le site se veut plutôt une base de données filmiques plus qu’une ressource cinématographique dans la mesure où il ne propose pas de bandes annonce ou de vidéos interview, mais des contenus textuels, et uniquement écrits.

Le site au premier abord ne fait pas très sérieux, son design et son interface visuelle n’étant pas très travaillés. Cependant, ses contenus sont fiables et sérieux, en ce qui concerne les critiques et fiche détaillées des films. La page ne prend quant à elle pas tout l’écran, mais seulement la moitié. Cela empêche le sentiment de saturation que l’on peut ressentir en voyant un trop plein d’onglets et d’informations à la fois. Cependant, cela rend la lecture compliquée, car la taille de la police est de ce fait très réduite, tout comme les images que l’on aimerait plus grandes. Quelques publicités sont présentes, mais cela ne gêne pas plus que cela la navigation. De plus, elles sont toutes en lien avec le monde du cinéma (vente de DVD par de célèbres boutiques en ligne…).

  Le site ne possède pas réellement d’outils particuliers, quelques liens sur les côtés des pages renvoient à d’autres articles pouvant intéresser ou faisant l’actualité, une rubrique jeux-concours est disponible mais aucun outil spécifique ne rend le site indispensable.

  Pour conclure, ce site peut être intéressant pour ce genre de situations, où les contenus à propos de  Larry Clark, par exemple, sont rares, difficiles d’accès ou assez redondants. Ici, les sources sont vérifiables, et le sujet n’est que peu abordé sur d’autres ressources. Cependant, en ce qui concerne une recherche avancée dans le domaine du cinéma, je ne conseillerais pas la consultation de ce site, qui semble selon moi à vérifier en profondeur.

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Larry Clark – Site Officiel

Larry Clark

  Notre blog étant consacré à l’artiste Larry Clark, un passage par son site officiel s’impose. La page larryclark.com propose des contenus très divers et variés, allant de photographies à des articles traitant de son œuvre générale ou de sa vie plus ou moins personnelle, mais aussi des contenus numérisés, ou encore des films en streaming. Certains articles reviennent également sur les une exposition ayant affiché les propres affaires de skateboard de Larry Clark. D’autres encore sont des contenus numérisés issus de magazines traitant du film Marfa Girl en particulier.  On a également accès à un échange d’e-mails entre Larry Clark, en voyage à Rome à l’occasion d’une cérémonie de remises de prix, et Oliver Zahm, directeur du Purple Magazine. Certains autres articles encore, sont écrits par Larry Clark lui-même, (ou contiennent des citations de l’artiste). Des vidéos et vidéoclips sont également disponibles, montrant Larry Clark (à la cérémonie par exemple), ou des contenus qu’il a choisi de mettre en ligne.

  Le site a été crée en 2012, année de sortie du film Marfa Girl. Il est avant tout connu pour offrir la possibilité de regarder  Marfa Girl en streaming pour 5.99$, ce dont Larry Clark a été très fier. En effet, lors de la sortie de ce film, Larry Clark n’ayant pas trouvé de distributeur, son film n’a pu sortir en salle. Il a alors choisi de le mettre en plus ou moins libre accès (il faut donc payer une petite somme), sur son site officiel, pour que le public puisse tout de même y accéder. Cet évènement a beaucoup fait parler de Larry Clark et de son film, car il est effectivement très utile de pouvoir accéder aussi facilement à celui-ci via internet.

  Le site en uniquement disponible en anglais, cependant la compréhension n’en est pas très difficile. Le côté droit de la page contient un certain nombre de widgets. Il est possible de souscrire à une newsletter, ou de suivre Larry Clark et ses actualités cinématographiques via Facebook, Twitter, ou encore Youtube. Des photos de l’artiste sont également disponibles, accompagnant la rubrique « contact ». Une rubrique est consacrée à une biographie assez succincte de Larry Clark, accompagnée d’une rubrique « accès presse ». Enfin, une catégorie contenant des liens renvoie directement à toutes les vidéos disponibles en streaming sur le site officiel. La page contient pour finir, des liens renvoyant vers des sites choisis par l’auteur, ou en lien avec son travail, entre autres: Luhring Augustine, Milkstudios, ou encore Wassup rockers, site officiel du film du même nom.

  Le site est assez agréable d’aspect, et n’est pas surchargé, cependant, les couleurs rendent à mon avis la navigation assez difficile, car les articles ne sont pas très clairement séparés les uns des autres, il n’est donc pas aisé de s’y retrouver au sein de la page. Les couleurs et tailles de caractères ne correspondent pas à ce à quoi on pourrait s’attendre au premier abord, ce qui peut perturber la navigation. Ce n’est cependant que de petits détails, le site étant assez complet vis-à-vis de ses objectifs.

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Larry Clark sur « Ciné-Ressources »

 

Le site « Ciné-Ressources » nous présente les recherches que l’on peut faire en rapport avec les films de Larry Clark. Il n’y a pas vraiment d’informations concrètes en lien avec l’artiste ou avec ses films tout de suite. Les résultats sont affichés à gauche des films du réalisateur qui sont tout de suite accessibles et visibles sur la page (sur la droite). Ici nous arrivons directement aux résultats de notre recherche sur Larry Clark, cependant le site nous propose différentes catégories : « Accueil », « Contact », « Présentation », « Nouveauté » (concernant le site lui-même) et « Mentions légales ». A gauche nous pouvons aussi trouver les rubriques « Recherches spécifiques dans les collections » (comprenant les affiches, les archives, les ouvrages ou toutes autres ressources), « Répertoires » et « Partenariat ». Les rubriques nous amènent vers un moteur de recherches concernant la ressource sélectionnée, cela permet d’affiner nos recherches et d’avoir un éventail de réponses assez important. 

Le site en lui-même est assez épuré ce qui nous permet de nous concentrer sur notre recherche. Les cinq catégories citées précédemment sont tout de suite visibles et la barre de recherche est accessible (recherche qu’il est possible de préciser en cochant dans les cases « recherche par » et/ou « type de recherche »). La présentation de l’interface visuelle est relativement simple : le titre de la ressource et de la catégorie se trouvent sur le haut de la page ; les différentes rubriques sont les uns à la suite des autres sur la gauche ; enfin, la barre de recherche est présente au milieu de la page. La ressource est en français.

Ce site est une sorte de bibliothèque en ligne et à ce titre, il présente de nombreux avantages comme la possibilité d’obtenir des résultats clairs et ciblés. Néanmoins, la remarque que nous pouvons faire est qu’en dehors des résultats de notre recherche, nous n’avons pas de petite introduction ou d’informations générales sur la personne ou le film concerné. 

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La terrible honnêteté de Clark – par Milkmade

« Terrifically filthy and terribly unattractive honesty. The kind of honesty that your parents and teachers tried to protect you from. »

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Milkmade.com propose plusieurs articles concernant Larry Clark. Celui qui nous intéresse ici, s’intitule « From Tulsa to Marfa with Larry Clark » de Song Chong, publié le 14 novembre 2012. Il s’agit d’une interview vidéo d’une durée de 6 minutes de l’artiste, suivi d’un petit article résumant l’idée directrice du travail de Larry Clark selon l’auteur : L’honnêteté – cette « honnêteté terrifiante et terrible » dépeinte dans le travail du photo-cinéaste. La vidéo est en noir et blanc et propose une approche inimiste de l’artiste ou ce dernier nous livre ses secrets de tournage et sa vision du cinéma et de la jeunesse dont il traite dans les deux films qu’il évoque ici – Kids, et Marfa Girl. L’interview est en anglais, non sous titré. L’artiste nous révèle ainsi ce « secret qui ne pouvait pas être photographié mais qui était bel est bien la (…) la vie secrète de l’Oklahoma qui personne n’avait jamais photographiée ». Clark explique ainsi qu’il était un privilégié de cette vie secrète en ce qu’il en faisait lui même partie, « les autres n’auraient pas été autorisés à capturer ce monde »C’est à partir de cette idée d’immersion dans le monde d’une jeunesse désabusée que Larry Clark se lance dans le cinéma. D’abord, avec Kids, en 1994, qu’il considère « à l’encontre du ‘style Hollywood’ » – Larry Clark évoque ainsi le meilleur compliment qu’une personne ait pu lui faire : Un jeune adolescent lui dit à propos de Kids « it’s not a movie, it’s about real life ». Par la suite, il réalise Marfa Girl et choisit ainsi de prendre des vrais jeunes de Marfa, au Texas. Il évoque finalement, son intention de divulguer son film sur internet, sans véritables rémunérations (DVDs ou salles de cinéma). Cette intention traduisant une nouvelle fois son objectif de se rapprocher de cette génération d’adolescents qui ne jure que par internet et s’informe quasiment que par cet unique média.

L’article à la suite de la vidéo retrace rapidemment les grands enjeux de la carrière (photographique et cinématographique) de Larry Clark. La page nous propose par la suite d’autres articles en rapport avec ce même sujet. Puis, à partir de ce contenu nous pouvons accèder à d’autres articles grace aux signets  »previous page » et  »next page ».

Milkmade.com est un site hétéroclite, traitant de nombreux sujets et composé de différentes catégories : Beauté, Mode, Art, Musique, Vidéo. Le site dispose également d’un Tumblr, disponible en catégorie – intitulé « milkstudios« . Ce Tumblr propose un contenu relativement similaire au site en question (mêmes catégories qui renvoie à milkmade.com) mais dispose des caractéristiques de la page Tumblr. La page d’accueil de MilkMade propose des contenus différents et changeants agencés simplement et répondants chacun aux catégories énoncés plus tôt. En premier lieu, l’interface nous propose les articles les plus récents puis, d’autres triés sur le volet. MilkMade est un site disponible exclusivement en anglais. Il est possible de souscrire à une newsletter, de suivre les actualités MilkMade sur de nombreux réseaux : Facebook, Twitter, Picarest, Google +, Instagram, Tumblr, MySpace… Les widgets disponibles sont basiques, l’un d’eux toutefois  »Milk Underground », propose un contenu encore différent, bien que difficile à cibler. Ses catégories  »Art » et  »Mode » mettent en avant les différentes Fashion Week, des expositions, des artistes, surtout des photographes et des créateurs de mode. Les photos sont nombreuses et de très bonne qualité. Le site dispose d’une barre de recherche. En ce qui concerne notre recherche sur Larry Clark, 7 contenus nous sont proposés (classés par ordre chronologique). Chacun d’eux intéressants et très bien illustrés. Une page uniquement dédiée à Larry Clark est également disponible sur le site. Cette dernière est très fourni, en photos de l’artiste, en textes aussi. Toutefois, il n’est pas possible d’accéder aux cartels des photographies postées sur le site.

 Le design est simple, mais attractif. Il permet de cibler une  »clientèle » de visiteurs jeunes et s’intéressant aux actualités des arts et de la mode. Le reproche que l’on pourrait toutefois faire est l’absence du choix de la langue tout d’abord. Puis, les écarts visibles entre les contenus et leur pertinence. En effet, certains articles sont clairs et riches alors que d’autres ne sont pas accessibles ou du moins, pauvres en informations. Cependant, l’interface mobile permet de voyager comme bon nous semble à l’intérieur du site et les nombreux signets permettent de passer d’un article à un autre avec une grande liberté de découverte

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L’oeuvre de Clark par l’ICP

Le site de l’ICP (International Center of Photography) offre de multiples possibilités de recherche. Pour le cas de Larry Clark, un important contenu nous est proposé. En effet, cette ressource nous apporte des informations variées sur l’auteur, l’article se compose de 5 pages, chacune liée à un thème en particulier. Ainsi, une première page nous renvoie à la biographie de l’auteur – une biographie détaillée et thématique. La seconde et la troisième pages renvoie à des séries photographiques effectuées par l’artiste entre les années 60 et 80, et qui ont données lieu à deux ouvrages monographiques: Le premier, Tulsa paru en 1971 et le second, Teenage Lust datant de 1983. Ces pages insistent sur les enjeux soulevées par les deux séries-livres toujours autour de la question de l’adolescence à la dérivé telle que Clark se plaint à la photographiée. Ces deux contenus permettent de se rendre compte de l’évolution du travail de l’artiste, qui bien qu’il demeure attaché aux mêmes thèmes, apprend à les renouveler sans cesse.Le troisième contenu proposé (la 3ème page) s’intitule Skaters, et renvoie à une autre série photographique de Larry Clark, qui s’attachant encore une fois au domaine de l’adolescence, en donne un nouvel exemple. La série date des années 90 et se constitue de portraits en couleur de jeunes skateboarders. Des figures que l’on retrouvera d’ailleurs plus tard dans son premier film Kids. Ainsi, cet article nous introduit au travail de Larry Clark entant que cinéaste et c’est le sujet de la dernière page, consacrée donc à sa carrière cinématographique. L’article nous explique comment, l’artiste photographe est devenu une éminente figure du cinéma indépendant.

Kids-Larry-Clark

Les articles ne sont pas très longs, mais bien condensés, la lecture en est ainsi facilitée, de même que le design agréable proposé par la page. Le contenu propose également en haut à droite, un communiqué de presse qui semble être un élément intéressant à étudier plus profondément – ce communiqué est complet et apporte de nouvelles informations plus précises mais aussi plus rares sur l’artiste et ses différentes expositions. Autre élément intéressant, le site nous informe que l’ICP est en partenariat avec le Pioneer Theater de New York et propose ainsi les horaires des séances de projection en continu des films de Clark. Enfin, la page n’offre que peu de photos illustrant les propos des différents auteurs. Toutefois, une banque d’images plus importante et présente directement sur le site.

L’ICP est avant tout une école de photographie et le site nous introduit donc aux formations possibles et au centre de recherches. Le site de l’ICP est très vaste. Son interface est facile d’accès mais de nombreux éléments sont présents afin d’aller vers une recherche pointue. La page d’accueil est interactive, elle se compose d’une grande bande d’images défilantes et d’un menu condensé et axé sur les actualités de l’ICP. En haut de cette page, le logo de l’institut est présent et renvoie à la page d’accueil, de nombreuses rubriques (VISIT, MUSEUM, SCHOOL, RESEARCH CENTER, STORE etc.) se trouvant au dessous renvoie à des sous rubriques qui permette une recherche plus approfondie.

Une barre de recherche est présente à gauche, dans le cas de Larry Clark, 47 résultats sont disponibles suivant des médiums différents : photos, vidéos, articles, biographies. Ces différents résultats sont corrélés aux rubriques citées plus avant, par exemple selon le résultat de la recherche dans la catégorie MUSEUM, on obtient 30 résultats pour Larry Clark. C’est donc, une ressource qui apporte un contenu important et souvent très pertinent. Toutefois, il n’est disponible qu’en anglais et la trop grande pluralité des contenus et des catégories exploitables peuvent perdre le visiteur et ne pas l’amener au résultat souhaité.

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