Archives de Tag: 2011

Ken Park en Intégralité sur Vimeo

Le site vimeo offre au visiteur la possibilité de découvrir le film Ken Park en intégralité.

Le film propose un tableau provocant d’adolescents américains de classe moyenne qui trompent leur ennui avec du sexe, de la violence et de la perversion à Visalia, une petite ville de Californie. Leurs parents sont pour la plupart médiocres, aveugles, méprisants et alcooliques.

Un sujet de prédilection pour Larry Clark, qui le traite dans une cinématographie en adéquation avec sa démarche photographique. L’artiste se révèle encore une fois provocateur, dans une veine plus délurée encore que Kids ou Bully.

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Marfa Girl sur Blended – actualités des arts

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Le site blended.fr nous propose un article faisant état de la polémique autour de la diffusion du film de Larry Clark, Marfa Girl sorti en 2012. En effet, l’affaire avait fait scandale lorsque l’artiste avait annoncé que la distribution de son long métrage se ferait sur son site internet, en streaming. Cet article publié le 21 novembre 2012 est assez court et nous présente les modalités mises en place par l’artiste pour la diffusion de son film primé au Festival de Rome en 2012. Clark n’agit pas ici de manière anodine ; en effet, son objectif était bel et bien de dire « Fuck à Hollywood »

 «Je voulais dire « Fuck » à Hollywood (…) Si tout le monde regarde des films sur son ordinateur, télécharge des séries télé et passe sa vie sur YouTube, si les jeunes passent leur temps devant leurs ordinateurs à organiser des soirées, draguer des filles, alors il faut aller à eux et leur proposez des films en ligne !»

L’auteur du site salue le révolutionnaire qui s’exprime en Clark, qui, à 70 ans, trouve encore des idées afin de toujours sortir des sentiers battus. L’auteur souligne également qu’il s’agit bien d’une première dans le milieu de l’industrie du cinéma. Cette annonce lors d’une conférence de presse a marqué les esprits, a surpris ou provoqué l’incompréhension – mais a encore une fois prouvé que Clark parvient toujours à se démarquer. Outre l’article, la page nous propose de visionner le trailer de Marfa Girl, ainsi que des photographies du tournage. De même des liens dans le texte renvoie à la page de téléchargement du film sur le site officiel de Larry Clark. Il est également possible de laisser un commentaire.

Blended est un web-magazine d’actualités culturelles et artistiques. Il s’agit d’un site orienté sur l’actualité contemporaine des arts. Le contenu est important et fluctuant. Il est composé de 9 catégories toutes en rapport avec ces actualités : Art, Cinéma, Culture, Média, Mode, Musique, Photographie, Publicité, et Tendance. La multiplicité des éléments présents sur le site permet une vue panoramique autour des arts contemporains et appliqués. Les articles sont multiples, on ne sait jamais vraiment sur quoi on va tomber. Il y a toutefois une certaine disparité entre toutes ces catégories, articles etc. – certains sont longs, bien fournis, argumentés, critiques, pendant que d’autres apportent beaucoup moins au lecteur. L’interface est vivante, et bien construite bien que quelque peu encombrée. Les actualités défilent rapidement sur la page d’accueil. De nombreuses fenêtres proposent des informations très différentes liées aux catégories énoncées plus tot. Le site n’est disponible qu’en français, il est possible de suivre les actualités de blended sur Facebook et Twitter – mais aussi de souscrire à une newsletter. La barre de recherche renvoie à des contenus intéressants bien qu’inégaux en ce qui concerne Larry Clark. Le site ne semble pas mettre en place de  »classement » entre les différentes données qu’il propose.

Ainsi, le très (trop?) grand choix de contenus peut pousser le visiteur a rebrousser chemin. Si il souhaite une vue panoramique sur les arts d’aujourd’hui cette ressource semble toute indiquée, toutefois il serait judicieux en ce sens de faire un premier tri en souscrivant à la newsletter par exemple. Pour ce qui est d’une recherche avancée, le visiteur a l’embarras du choix – la plupart des contenus sont en effet fiables (des liens sont présents dans chaque article) bien qu’inégaux. Blended est de ce fait une grande source d’informations qu’il faut savoir manier avec patiente afin de parvenir à trouver ce que l’on est venu chercher.

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Tulsa et la photographie documentaire

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La page concernant Tulsa, issue du site larry-clark.net nous présente trois articles concernant sa première monographie. Le premier s’attache à recontextualiser cette série photographique qui a fait émerger l’oeuvre de l’artiste. Cet article souligne bien le fait que Larry Clark a souhaité aller plus loin que n’importe quel photographe documentaire, il s’est immergé lui même dans ses sujets photographiques. Il a pris part à la vie qu’il a choisit de mettre en image, ainsi ce n’est plus une vue extérieure mais une authentique vue de l’intérieur que l’artiste expose au monde avec une effluve de scandale. L’artiste est allé chercher dans l’intimité d’une communauté et par cela livre une forme authenticité rare en photographie, sans aucunes distances moralisantes ou éthiques afin de montrer la vraie vie, sa vraie vie. Le second article traite de l’essai Tulsa, écrit par Larry Clark lui même que nous avons déjà eu l’occasion de commenter au cours de notre étude sur l’artiste (voir ici). Enfin, le troisième article traite de la photographie documentaire, et en particulier du rapport que cette dernière peut entretenir avec la marginalité. L’article s’intitule ainsi « Photographie documentaire et Marginalité« , un article issu d’un ouvrage de Gilles Mora, La photographie américaine. Il étudie ici l’oeuvre de Larry Clark au sein de cette communauté marginale. L’auteur s’attache à exprimer que dans l’oeuvre de Clark « se mêlent la noirceur photographique de W. Eugene Smith (l’une des référence de Clark), le style spontané de Frank et une tendresse profonde pour les compagnons en marginalité du photographe.»

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Le site Larry-clark.net est une source très importante d’informations sur l’artiste. Le site est construit selon un principe simple de catégories qui rappellent les grandes œuvres de Larry Clark, qu’elles soient photographiques ou cinématographiques. Le site propose également un point de vue sur deux grandes expositions de l’artiste – Controverses – Photographies à histoires qui eut lieu à la Bibliothèque Nationale de France en 2009 et Kiss The Past Hello, qui eut lieu au Musée d’Art Moderne de Paris en 2010/2011. bien que le site constitue une source apparemment fiable, les catégories sont très inégalitaires, ainsi la catégorie Teenage Lust ne propose qu’une présentation très brève de la monographie, alors que celle sur Tulsa est très fournie en informations. La ressource est disponible en français et en anglais, toutefois on se rend compte que certains articles ou même catégories ne sont disponibles que dans une langue. C’est le cas pour la catégorie Presse, qui est cependant très bien fournie en interviews de l’artiste. De même, alors que le site est composé de deux catégories concernant son travail photographique (Tulsa et Teenage Lust), une seule concerne son cinéma, et même un seul film Marfa Girl. Bien que cette catégorie soit compléte et détaillée, il ne semble pas que la ressource puisse constituer une banque d’informations multiples et solides sur tous les sujets (œuvres et projets) concernant Larry Clark.

Le nom du site nous amène à penser qu’il s’agit d’un site officiel ou du moins une source web d’informations incontournables sur l’artiste, toutefois, après une brève observation on se rend compte d’un certain nombres de manques qui amènent le visiteur à penser que le site ne peut prétendre à un contenu complet (bien que bien renseigné) sur Larry Clark.

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LARRY CLARK A LA GALERIE SIMON LEE – LONDON

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Le site de la Galerie Simon Lee à Londres et Hong Kong propose une fiche sur le photographe Larry Clark, de nombreuses œuvres issues de la série Teenage Lust y sont notamment exposées. La page se composent de six catégories : Selected Works, Installation Views, Exhibitions, Press, Biography et Bibliography. Ces catégories nous permettent de d’approfondir notre étude sur Larry Clark à partir d’une ressource complète et générale sur son oeuvre. La catégorie Selected Works se composent de 73 images qui retrace la carrière photographique de Larry Clark (il semblerait que ces photographies soient exposées ou du moins conservées à la Galerie Simon Lee). La catégorie Installation Views est intéressante en ce qu’elle nous présente la scénographie des œuvres de l’artiste au sein de la galerie mais aussi au sein d’autres expositions dont Larry Clark fut l’objet (Kiss The Past Hello à Paris en 2011, Larry Clark à Berlin en 2012 etc.). Cette catégorie nous permet ainsi de voyager à travers l’espace d’exposition afin de sentir comme à l’intérieur de ce dernier et d’analyser les œuvres exposées. La catégorie Exhibitions, nous donne accès à des informations basiques sur les expositions qui ont eu lieu à la Simon Lee Galery au cours des quelles des œuvres de Larry Clark ont été présentées. La catégorie Press, présente des publications auxquelles Larry Clark a donné lieu. Elles sont issues de divers magazines et sites internet et sont disponibles sur le site en PDF. La catégorie Biography, comme son titre l’indique nous présente l’oeuvre de Larry Clark suivant des dates clefs de sa vie et de sa création artistique. Enfin, la catégorie Bibliography, nous renseigne sur les publications et les ouvrages traitant de l’artiste. Cette dernière étant très vaste et très complète.

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Le site de la galerie est très simple et facile d’accès. Bien qu’il ne soit disponible qu’en anglais, son interface épurée et dépeuplée permet une visite et une recherche facilitées, bien que la ressource ne dispose d’aucune barre de recherches. Le contenu du site n’est pas immense. La page d’acceuil présente les expositions en cours dans la galerie de Londres, puis à coté celle de Hong Kong. Au dessous, les expositions à venir sont présentées. Cinq catégories « basiques » se trouve en haut de la page : Artists (qui regroupent selon une liste tous les artistes exposés au sein des deux galeries), Exhibitions qui présente les expositions passées (depuis 2003), en cours, et futures (on notera ainsi que le site annonce une exposition sur Larry Clark du 18 avril au 16 mai 2013). La catégorie News propose des actualités artistiques autour d’artistes présentées à la Simon Lee Galery. Art Fairs, la quatrième catégorie présente une galerie en partenariat avec Simon Lee, Art Basel. Et pour finir, la catégorie Contact nous propose un historique de l’établissement, des informations pratiques, mais aussi de souscrire à une newsletter et de spécifier quel(s) artiste(s) nous intéresse en particulier.

Ainsi, ce site est une ressource fiable, commentée et complète. Bien qu’elle ne soit pas forcément dotée de beaucoup d’archives elle propose un contenu facile d’accès et bien structuré. Le renseignement cherché est facile à trouver malgré l’absence de la barre de la recherche. Par exemple toutes les fiches d’artistes sont construites selon le même schéma, ce qui facilite la quête de l’information.

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La nudité adolescente dans l’art: les corps du délit

Le site Slate.fr nous offre un article détaillé traitant du rapport au corps adolescent dans l’art. Ecrit par Quentin Girard et publié le 24 septembre 2010, cet article répond notamment à l’interdiction d’accès aux moins de 18 ans à l’exposition Kiss The Past Hello de Larry Clark qui eut lieu en 2011 au MAM de la ville de Paris. Ainsi, il apporte une vision critique autour de la censure voire de l’auto-censure de certaines expositions à caractère « pornographique ». L’auteur s’attache ainsi à nous expliquer le dilemme de l’institution muséale mais aussi et surtout des gouvernements face à la nudité adolescente dans l’art. L’auteur insiste sur cette censure qui bloque l’accès des expositions aux personnes au contraire les plus concernés. De ce fait, l’interdiction visant Larry Clark illustre parfaitement ce propos. Quentin Girard, nous donne plusieurs exemples de censure par rapport à cette question de la nudité (ou de la sexualité adolescente) qui selon certains toucherait à la pédophilie. Ainsi, l’auteur nous rappelle la « difficulté actuelle de représenter ce corps », de même qu’il regrette que la censure se fasse autour de la création artistique, alors que les contenus pornographiques sont très facilement accessibles par Internet. L’article apporte un contenu riche et argumenté, munis d’exemples qui soutiennent le propos de l’auteur. Il s’inscrit ainsi dans une des problématiques importantes de Larry Clark autour de cette représentation si crue qu’il offre de cette dérive adolescente. Des liens dans l’article renvoie à des photos de Clark, issues de l’exposition.

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Le site Slate est un web-magazine d’informations. Ces dernières sont multiples et variées. Les sujets y sont nombreux et toujours abordés en profondeur. La page d’acceuil de Slate présente le site comme une véritable magazine d’informations – elle fait office de « Une » en quelque sorte. Les rubriques en haut de la page, traduise de même cette idée. Elle sont au nombre de huit : France, Monde, Économie, Culture, Life, Photos, Revue de Web, Santé. Outre les catégories, cette page est très concentrée en informations. Elle se présente en longueur, et les actualités sont réparties selon des diverses fenêtres.

Chaque catégories proposent un grand nombre d’articles. Il est ainsi évident que le site a pour but de cibler la recherche. Le visiteur ne lit pas tout d’un coup mais seulement ce qui l’intéresse d’ou l’intérêt de mettre en place ces rubriques et autres fenêtres d’informations. La barre de recherche est complète, cette recherche se fait suivant des articles, ou des thématiques. Pour ce qui est de Larry Clark, beaucoup d’articles nous sont proposés, la plupart traitant de l’interdiction de l’exposition Kiss The Past Hello. Cela nous rappelant ainsi que le site est plus orienté actualités « générales » que art, culture ou même sport. Il s’agit en effet de délivrer des informations détaillées et réfléchies sur des sujets partagés mais en aucun cas de procéder à une recherche universitaire ou très approfondie. De même, les articles ne sont disponibles qu’en français.

Ainsi, l’avantage de ce site est qu’il propose des contenus aussi variés que détaillés. Les articles y sont attractifs et intéressants, souvent assez longs. Il ne s’agit pas d’aller vers une recherche extrêmement pointue mais de se familiariser avec des observations de journalistes qui peuvent s’avérer fines. L’autre élément intéressant chez Slate est que les articles fournissent pour la majore partie des liens renvoyant à d’autres articles ou encore à des photos, des vidéos etc. Toutefois, le design choisi par le site ne met pas immédiatement en confiance le visiteur qui pourrait de prime abord penser à un magazine féminin ou d’actualités très orientées. De plus, son caractère trop étoffé peut décourager le lecteur. Ainsi, une solution possible et de suivre Slate sur Facebook, sur Twitter ou encore de souscrire à une newsletter afin de ne trier et ne lire que les actualités qui intéresse le lecteur, sans pour autant aller dans une recherche spécifique.

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Next-Libération – «C’est là qu’est le public, c’est là où je vais»

Le site Next Liberation, propose divers articles sur Larry Clark. On peut relever l’article d’ Olivier Séguret, il s’agit d’une interview de Larry Clark concernant la mise en ligne de son dernier film Mafia Girl récompensé au festival de Rome. Le sujet abordé concerne la mise en ligne sur internet du film Mafia Girl. Cet article nous explique la démarche de Larry Clark face à son choix de poster son film sur son site au prix de 5.99$.

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Le journaliste a fait le choix de poster 7 questions autour du tournage : de sa méthode employée, de la diffusion du film, ainsi que la réception de sa démarche rebelle à l’encontre du circuit hollywoodien. Le choix de ses questions apportent des réponses complètent et nous permette de comprendre les intentions de l’artiste. Larry Clark y explique le bon accueil que le film a reçu au festival ainsi que son ressenti pendant le tournage et surtout sa volonté d’exprimer son art sans passer nécessairement par les salles de cinéma. Le journaliste choisi d’illustrer son article d’une simple photo du tournage avec Larry Clark accompagné de Adam Mediano et Mercedes Maxwell. On peut voir que l’article est est relativement court mais efficace. A la fin de cet article, on retrouve une rubrique à « lire aussi » concernant d’autres articles de Larry Clark.

Next Liberation est un site annexé au site Libération.fr. Il faut savoir que Libération.fr est le site français du journal Libération qui traite de l’actualité généraliste. On peut dire que le site Next Liberation est focalisés sur toutes les actualités concernant la mode, la photo, le design, le cinéma etc… Les informations proposées sont fiables et vérifiées mais cela reste des critiques et donc l’information est subjective. L’interface de cette ressource est claire et bien organisée. Le visuel est agréable et sobre. Elle se compose d’une barre de recherche efficace. Les informations recherchées sont pertinentes pour les premiers résultats, après on peut tomber sur des article sans liens directs entre eux. Dans le haut de la page on retrouve des liens qui mène aux différents thèmes abordés du site. Le site est seulement publié en français. L’article n’est donc pas accessible à tous. A droite on peut retrouver plusieurs rubriques avec les différentes actualités du moment. Il y a beaucoup de lien qui envoient le lecteur sur des bandes annonces. A la fin de l’article on retrouve une petite rubrique « fait tourner » avec les widgets Facebook, Twitter et mails, cela nous permet de suivre l’actualité ponctuellement.

Les bas de pages sont occupés par la publicité et des liens promotionnels mais ce n’est pas très gênant. Ainsi cette page s’organise avec un article central accompagné de différentes rubriques en relation ou non avec le sujet. Pour conclure on peut dire que le contenu de la ressource est utile mais parasité par le grand nombre de rubriques qui nous tente à changer de page.

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Entre contre-culture et controverse

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http://videos.arte.tv/fr/videos/larry-clark-kiss-the-past-hello-1-2–3473156.html

Arte.tv nous propose une vidéo disponible dans la rubrique Arte+7, publiée en octobre 2010, ou Larry Clark commente et explique sa démarche concernant l’exposition Kiss The Past Hello. La vidéo mélange les propos de Larry Clark, illustrés par des photos de l’exposition. L’artiste nous confie ses débuts dans la photographie et ses enjeux au travers de cette rétrospective. Cette vidéo nous livre son implication à la fois dans cette exposition et dans son œuvre photographique dans son ensemble.                                                                Au travers de cette vidéo, l’artiste nous divulgue les problématiques qui l’anime depuis près de 50 ans notamment la dérive adolescente, les « excès inhérents à cet age », et les interdits autour du sexe et de la drogue dans une Amérique conservatrice. Ainsi, Larry Clark se définit ici, comme un « anthropologue visuel ». A la suite de la vidéo, le contenu nous propose une petite introduction sur Larry Clark, sa vie et quelques phrases pour décrire son exposition « Kiss The Past Hello ».                                                                                      La vidéo apparait en premier, ce qui nous permet de comprendre la démarche de l’artiste avant d’en savoir plus. Deux sites sont mis à notre disposition dans l’introduction : le site officiel de Larry Clark et celui du musée d’art moderne de la ville de Paris. Ce qui nous permet de faire un pont vers d’autres ressources importantes qui complèteront l’information. Il est possible de rédiger un commentaire et donner notre avis sur l’exposition et/ou le reportage qu’ils ont mis en ligne. Une rubrique, sur la droite, « En savoir plus » nous amène vers un lien où sont disponibles des photos de Larry Clark (de l’exposition) ; plus bas, se trouvent les « sites référents », à savoir les sites sur lesquels la vidéo a été partagée, et enfin « vidéos du jour » (qui en revanche ne traitent pas de l’exposition).

Arte.tv, fait écho à la chaine Arte qui propose des programmes en grande partie culturels, qui traitent de sujets divers et variés. Les informations sont utiles et fiables même si parfois, très générales. Arte.tv est un site essentiellement composé de vidéos (émissions en replay, reportages uniquement publiés sur le site, documentaires divers). L’interface arte.tv nous propose des la page d’accueil différentes vidéos. Le site se présente comme un journal d’informations sous forme de vidéos, classés selon différentes catégories : Vidéo du jour, Événement, (re)voir sur arte etc. Concernant les rubriques à notre disposition, le site nous en propose huit : ARTE (page d’accueil  – ARTE+7 (revoir des programmes) – ARTE Live Web (vidéos exclusivement posté sur le net) – ARTE Creative (autour de la création visuelle contemporaine) – ARTE Radio – VOD (une rubrique de vidéos à la demande) – Boutique et Pro (une page professionnelle). Le site est disponible en deux langues : français et allemand, il est également possible de suivre l’actualité arte avec Facebook et Twitter.

Le design épuré met en confiance le visiteur, toutefois, la lisibilité est parfois difficile. En effet, les informations sont trop condensées. Le classement des rubriques n’est pas toujours perceptible du fait de leur grand nombre. Cependant, la barre de recherche (présente dans chaque rubriques) nous permet d’accéder à des résultats différents mais toujours pertinents. Notons que la barre de recherche de la page d’accueil reste la plus complète et nous propose davantage de résultats.

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Saisir le réel, au delà du scandale.

La photographie de Larry Clark, s’attache en de nombreux points à la captation du réel, celui de cette adolescence « dépravée » tellement décrié dans son exposition « Kiss the Past Hello », qui eut lieu en 2011 au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.

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C’est cette réalité si dérangeante et si frappante que Nikolaï Saoulski s’attache à nous dévoiler dans son article « LARRY CLARK : Kiss the Past Hello », publié sur artnet en réaction à sa visite de l’exposition. Retraçant son œuvre et ses thèmes de prédilection, mais aussi l’évolution de son travail, il nous apporte des réponses quant à l’incompréhension dont a fait preuve cette rétrospective pourtant saluée en majeure partie par la critique artistique.

Autour de la polémique de l’interdiction aux moins de 18 ans que la ville de Paris a imposé, se cache un personnage qui de prime abord peut nous sembler ambiguë. Considéré comme un provocateur, l’artiste ne serait en fait qu’un photographe du documentaire, qui délivre un message sans tabous. Comme nous l’explique l’auteur, le travail de Larry Clark ne peut aucunement se définir comme une incitation à la drogue ni une apologie de la débauche. C’est bien une réalité livrée à l’état brut qui prédomine, une matérialité et une chair sans masques et sans subterfuges. A travers des cadrages et d’une luminosité toujours parfaitement étudiés, l’artiste donne à voir sans concessions, et c’est à travers ce voyeurisme social que le public non-averti a cru reconnaître des tentations à la débauche dépeinte rudement dans cette adolescence débridée.

Bien sur, il faut noter pour être à même de saisir les objectifs de l’artiste, son mode de vie, ce qui l’a poussé vers ces sujets polémiques. Et c’est en s’attardant sur le milieu social du jeune Larry Clark que l’on comprend qu’il s’agit pour lui de saisir une réalité, celle qui est la sienne, celle de son vécu propre. Une réalité explicite, qui ne ment pas ni ne triche. Comme le souligne l’auteur de l’article, c’est en saisissant ces clichés souvent sur le vif (dans le premier temps de sa carrière) que Larry Clark parvient à nous porter dans cet univers impétueux. Les vidéos postées également sur artnet, « Photos pour les majeurs »et « Vues de l’intérieur » nous permettent de (re)découvrir l’exposition au travers de visites guidées et d’interviews.

Le site artnet nous propose une interface variée. En effet, dans un premier temps, on remarque que le site peut être visualisé dans son intégralité en trois langues, indiquées par les différents .com, .de et .fr. – Cela donnant au site un plus grand champ de visualisation, une cible plus élargie. Ensuite, on note d’emblée trois catégories à parcourir, chacune munies de sous catégories : « Estimer et analyser », « Acheter et vendre », « Rechercher et s’informer ». Ces trois catégories nous mettent déjà la puce à l’oreille quand aux objectifs multiples du site, cela s’ajoutant à son statut « international ». Cette source est donc multiple, on peut aussi bien acheter, qu’évaluer son bien artistique que s’informer sur le marché de l’art grâce aux widgets au bas de la page… Il s’agit d’un site consacré plus spécifiquement à l’art contemporain.

Une barre de recherche est à disposition du visiteur. Par exemple, dans le cas qui nous intéresse, si nous tapons « Larry Clark », un certain nombre de réponses s’offrent à nous, parmi lesquelles : 30 œuvres d’art, 28 galeries ou maisons de ventes, 6 expositions, un artiste, et 34 articles.Ainsi, malgré le nombre impressionnant d’artistes proposés (plus de 250000) le site nous offre un contenu relativement important. Il s’agit ensuite de vérifier les contenus proposés, qui sont pour la plupart pertinents. Dans sa condition de site de vente en ligne, artnet nous propose un certain nombre d’éléments qui peuvent faire douter de la légitimité des contenus, la présence d’un panier d’achat en est un exemple. Toutefois, l’ensemble du site propose un design épuré en adéquation avec l’idée qu’il souhaite véhiculé.

Il s’agit donc, d’une source à multiples fonctions qui est cependant bien détaillée. Dans le cas d’une recherche d’images, les cartels des œuvres proposées sont complets, la qualité est bonne. Les médiums proposés sont variés : vidéos, images, écrits… Toutefois, parmi les 34 articles proposés, peu d’entre eux sont encore accessibles, et un certain nombre ne correspond pas parfaitement à la recherche initiale.

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