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« For connoisseurs of Fine Photography. »

 

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Luminous-lint est un site spécialisé sur la photographie bref mais complet. Il nous propose, sur Larry Clark, plusieurs contenus : une biographie, des photographies, ainsi que des rubriques sur les expositions et les galerie (le site est en anglais). Il va traiter des œuvres surtout photographiques de Larry Clark mais de façon générale, en commençant par sa date de naissance, son lieu de naissance etc… On poursuit avec une brève biographie de l’auteur, suivie de quelques photographies. Enfin, on termine par une bibliographie assez fournie ce qui est assez pratique si on veut compléter notre étude sur la photographie. Les résultats de nos informations sont classés dans différentes rubriques : « Biographical » (la page où nous sommes : qui concerne toutes les informations biographiques sur l’artiste), « Thèmes » (qui propose d’autres artistes similaires qui pourraient nous intéresser), « Photographs » (qui présente des photographies de Larry Clark), « Exhibitions » (qui concerne les expositions), « Books », « Galleries » (nous situe où se trouvent les différentes galeries et les collections).

Le site est donc un site en anglais comme nous l’avons dit mais sa présentation simple et claire facilite la compréhension (pour ceux qui auraient un niveau « scolaire » en anglais). La présentation nous permet de distinguer les différents sujets que nous propose le site : une première catégorie avec quelques photos de présentation ; une autre catégorie nous montre (toujours sur la page d’accueil) des extraits de bouquins sur la photographie, et une catégorie en dessous les nouveautés du site. La présentation de l’interface visuelle nous donne la possibilité de voir facilement ce que propose le site sans encombre (le fait que le site ne soit pas trop chargé de catégories et de nouveautés, nous donne envie d’en voir plus). Les outils de l’interface ne se retrouvent pas en haut de la page, mais à gauche en dessous de la barre de recherche : « Accueil », « Les nouveautés », « Contenu », « Index », « Expositions en ligne », « Photographes », « Galeries et galeristes », « Thèmes », « Chronologie », « Techniques », « Bibliothèque », « Images » et « Assistance ». Chaque catégorie a des sous-catégories si on a une recherche précise à faire. On a également la possibilité de partager la page sur des réseaux sociaux (facebook, twitter).

Pour finir, ce site est bref mais offre néanmoins des informations utiles et essentielles. Grace à sa bibliographie, nous pouvons aussi affiner nos recherches. Ce site cible quand même un public qui s’intéresse vraiment à la photographie comme ce qui est indiqué tout en haut à côté du nom du site : « pour les fins connaisseurs de la photographie ».

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Galerie Luhring Augustine

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Nous allons consacrer cet article au site officiel de LuhringAugustine.com et nous allons nous intéresser plus particulièrement à sa rubrique « Exhibitions« , à savoir les photographies de l’exposition (le site est en anglais). Trente deux photographies de l’exposition sont affichées sur un fond blanc qui les met en valeur. Les photographies sont suivies d’un article de presse sur Larry Clark et son exposition Luhring Augustine. L’interface visuelle est très simple, épurée, et claire. Nous avons aussi accès à sept autres pages : « Accueil », « Artistes », « Nouveautés », « La galerie », « Magasin », « Privée », « Contact »

Quelques mots sur le site dans son ensemble : la présentation de l’interface visuelle est toujours aussi épurée avec le fond blanc toujours présent qui illustre les dernières expositions (où l’on peut accéder directement en cliquant directement sur la page « Expositions » que nous avons cité précédemment). Il en est de même pour les nouveautés et les artistes qui sont présents en grand sur la page d’accueil.

En somme, ce site est plaisant à parcourir de par sa sobriété et sa présentation simple.

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Larry Clark Stuff sur MilkMade

Nous allons vous présenter le site milkmade.com qui concerne Larry Clark. Cet article est en anglais et commence par une vidéo aussi en anglais qui fait défiler des photographies de l’artiste (c’est d’ailleurs lui qu’on entend sur la vidéo). Il explique comment il a voulu devenir photographe ainsi que sa démarche artistique et son regard sur le monde. Ensuite il parle de Tulsa en particulier (avec des photographies qui défilent également pour illustrer ce que Larry Clark dit). Enfin, il explique son film Marfa Girl : c’est ce dont parle l’article du site. En effet, à droite de la vidéo sur le côté, il y a une explication et des informations sur la vidéo. Le titre « De Tulsa à Marfa avec Larry Clark » explique bien de quoi il s’agit exactement.

La présentation de l’interface est sophistiquée : fond blanc avec différentes catégories qui sont de couleurs variées. En haut de la page, nous avons neuf rubriques : « Fashion », « Beauty », « Music », « Art », « Video », « Tumblr », « Live Uploads », « Partners » et « Shop ».

Enfin, même si le site à l’air d’être un peu chargé (avec tout ce qu’il présente dès l’accueil), il est bien fait et très général ce qui nous permet d’aussi bien nous intéresser à un artiste en particulier, qu’à l’actualité artistique de manière plus globale.

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« Autour de l’extrême »

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L’article issu du site de la mep-fr.org commence par un diaporama (cinq photographies). Une exposition photographique à la Maison Européenne de la Photographie qui réunit de nombreuses œuvres d’artistes contemporains dont Larry Clark. Le texte qui suit le diaporama commente l’exposition en la remplaçant dans son contexte actuel. L’article ne traite pas de Larry Clark en particulier (le diaporama ne montre pas de photographies de Larry Clark par exemple). Il n’est que cité car il a participé à l’exposition.

Le site en lui-même est spécialisé dans la photographie. Les catégories qui sont présentes sur la page d’accueil sont classées par artistes. Les rubriques du menu sont : « La MEP », « Infos pratiques », « Programmation », « Kaleidoscope », « Nos soutiens ». Nous pouvons choisir d’utiliser ce site en français ou en anglais.

Pour terminer, nous pouvons dire que le site de la MEP est un site intéressant car il est spécialisé dans la photographie et il englobe les artistes européens. Par contre, comme nous avons pu le voir, si vous cherchez des informations sur les œuvres de Larry Clark ou Larry Clark lui-même, vous ne les trouverez pas sur ce site. Il vous permettra surtout de faire un pont ou de comparer plusieurs artistes avec Larry Clark. 

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Deux interviews de Larry Clark!

  Dans cet article, nous nous intéresserons à la comparaison ou à la mise en relation de deux vidéos interviews de Larry Clark, contenues sur les sites viméo.com et youtube.com. Ces deux sites servent à partager des contenus vidéo, de quelques natures que ce soit. (Bien que des restrictions soient évidemment envisageables pour censure du sexe ou de la violence ou des questions de droits d’auteur entre autres). Le site youtube.com est cependant limité quant à la taille de la vidéo, ce qui réduit considérablement le temps autorisé pour celles-ci, alors qu’aucune limite de temps n’est assignée au site viméo.com. Il est par ailleurs possible de visionner certains films de Larry Clark en streaming sur ces deux sites, Ken Park sur viméo et Kids sur youtube, par exemple (Il est cependant difficile de les trouver sur youtube, car ceux-ci sont découpés en plusieurs parties).

  Cette première vidéo est donc disponible sur youtube.com. Elle contient une interview de Larry Clark durant 13 :21 minutes, mise en ligne le 21 mars 2011. Elle revient sur le film Ken Park, sorti en 2002, mais aussi sur le premier film de Larry Clark, Kids, et offre une comparaison des deux films, par leur réalisateur lui-même.

  La vidéo est très intéressante, l’artiste revenant de manière réfléchie sur ses films et leurs sujets respectifs, ses acteurs, ses attentes vis-à-vis de son travail global… Il y explique que ces histoires sont inspirées de faits réels qu’il a directement ou non vécues, dans son enfance ou plus particulièrement lors de son adolescence à Tulsa Oklahoma, et de la vie de personnes qu’il a connues, côtoyées et qui lui étaient proches, ses amis et sa famille. Larry Clark explique la façon dont il a choisi ses acteurs, en fonction de leur vécu, de ses personnages. Il ne les voulait pas connus avant de tourner dans ses films, il revient donc sur la façon dont ce sont déroulés les tournages de par ce fait. Il revient bien sûr sur les polémiques à propos de ces œuvres, en les expliquant de manière précise, par rapport à ce qu’il en attendait et pour quelles raisons il a choisi de réaliser ses films de cette manière, ou de photographier ces sujets, représentés de manière crue mais réaliste et non idéalisée. Il imagine ce que l’avenir peut lui réserver en lien avec son travail, mais aussi ce que ses films ont pu changer pour les jeunes adultes et les adolescents qu’il appelle communément les « kids » et la façon dont les choses pourraient évoluer pour eux, grâce à son travail.

  Malheureusement, la vidéo n’est disponible qu’en anglais, non traduite et non sous-titrée, ne la rendant pas accessible à tous.

http://vimeo.com/54551502 

  La seconde vidéo est donc disponible sur viméo.com. Elle nous présente également une interview de Larry Clark, cependant celle-ci dure un peu 4 :00 minutes et a été publiée en décembre 2012. Le réalisateur parle ici de son travail plutôt comme pour une rétrospective, contrairement à la première vidéo, où il parlait de son travail plutôt au présent. Il revient plus particulièrement sur le film Marfa Girl. Il a avant tout souhaité faire ce film (et tous les autres films en général, ainsi que ses photographies), pour que les personnes qui le voient soient au courant de la vie de ces jeunes et adolescents du Texas. Selon lui, personne ne connaitrait leur mode de vie, s’il n’avait pas choisi de le mettre à jour pour le public. Larry Clark se souvient de la façon dont s’est déroulé le tournage avec ces jeunes adolescents qui n’avaient encore jamais fait de cinéma et avec lesquels il a adoré travailler.  Il revient brièvement sur sa série « Tulsa », réalisée en 1968, en y expliquant à nouveau ses intentions et les raisons qui l’ont poussé à faire cette collection de photographies abordant à nouveau les sujets de la violence et de la sexualité adolescente débridée.

  En résumée, ces deux vidéos reviennent de manière très complète sur le travail de Larry Clark, et se complètent entre elles, abordant à elles deux la plupart de ses films et de son travail de réalisateur, mais aussi son travail de photographes. Le fait que ce soient des interviews crédibilisent également ces contenus, puisque c’est ici l’artiste même qui revient sur ses polémiques, et non des propos rapportés !

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Larry Clark – Site Officiel

Larry Clark

  Notre blog étant consacré à l’artiste Larry Clark, un passage par son site officiel s’impose. La page larryclark.com propose des contenus très divers et variés, allant de photographies à des articles traitant de son œuvre générale ou de sa vie plus ou moins personnelle, mais aussi des contenus numérisés, ou encore des films en streaming. Certains articles reviennent également sur les une exposition ayant affiché les propres affaires de skateboard de Larry Clark. D’autres encore sont des contenus numérisés issus de magazines traitant du film Marfa Girl en particulier.  On a également accès à un échange d’e-mails entre Larry Clark, en voyage à Rome à l’occasion d’une cérémonie de remises de prix, et Oliver Zahm, directeur du Purple Magazine. Certains autres articles encore, sont écrits par Larry Clark lui-même, (ou contiennent des citations de l’artiste). Des vidéos et vidéoclips sont également disponibles, montrant Larry Clark (à la cérémonie par exemple), ou des contenus qu’il a choisi de mettre en ligne.

  Le site a été crée en 2012, année de sortie du film Marfa Girl. Il est avant tout connu pour offrir la possibilité de regarder  Marfa Girl en streaming pour 5.99$, ce dont Larry Clark a été très fier. En effet, lors de la sortie de ce film, Larry Clark n’ayant pas trouvé de distributeur, son film n’a pu sortir en salle. Il a alors choisi de le mettre en plus ou moins libre accès (il faut donc payer une petite somme), sur son site officiel, pour que le public puisse tout de même y accéder. Cet évènement a beaucoup fait parler de Larry Clark et de son film, car il est effectivement très utile de pouvoir accéder aussi facilement à celui-ci via internet.

  Le site en uniquement disponible en anglais, cependant la compréhension n’en est pas très difficile. Le côté droit de la page contient un certain nombre de widgets. Il est possible de souscrire à une newsletter, ou de suivre Larry Clark et ses actualités cinématographiques via Facebook, Twitter, ou encore Youtube. Des photos de l’artiste sont également disponibles, accompagnant la rubrique « contact ». Une rubrique est consacrée à une biographie assez succincte de Larry Clark, accompagnée d’une rubrique « accès presse ». Enfin, une catégorie contenant des liens renvoie directement à toutes les vidéos disponibles en streaming sur le site officiel. La page contient pour finir, des liens renvoyant vers des sites choisis par l’auteur, ou en lien avec son travail, entre autres: Luhring Augustine, Milkstudios, ou encore Wassup rockers, site officiel du film du même nom.

  Le site est assez agréable d’aspect, et n’est pas surchargé, cependant, les couleurs rendent à mon avis la navigation assez difficile, car les articles ne sont pas très clairement séparés les uns des autres, il n’est donc pas aisé de s’y retrouver au sein de la page. Les couleurs et tailles de caractères ne correspondent pas à ce à quoi on pourrait s’attendre au premier abord, ce qui peut perturber la navigation. Ce n’est cependant que de petits détails, le site étant assez complet vis-à-vis de ses objectifs.

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Marfa Girl, « Une frontière entre moralité et voyeurisme »

      Débordement est un site indépendant  qui propose une critique sur  le film Marfa girl de Larry Clark. L’article s’intitule « Marfa girl, Larry Clark ». L’article est récent il fût posté  en février  2013 par Adrienne Boutang.

       Adrienne Boutang introduit  son article en présentant la démarche qu’entreprît Larry Clark en  proposant Marfa girl en streaming. Cependant son article se concentre sur les enjeux du film ainsi que sur les thématiques propres à Larry Clark: la dérive de l’adolescence, les premières expériences sexuelles… La critique se fonde sur cette frontière entre moralité et voyeurisme dont fait preuve Larry Clark en abordant ces thèmes.

    L’auteur compose sa critique autour de 4 parties. Dans «  Rouler, jeunesse », l’auteur émet  son avis sur le sujet du film, l’adolescence, la rapidité de cette période, les expériences. Puis poursuit en décrivant la musique et le rythme entraînant du film. Dans une seconde partie, « caméra baladeuse », elle émet une critique sur la technique et la manière dont Larry Clark a choisi de tourner son film. Cela nous apprend pourquoi Larry Clark emploie souvent les gros plans, et pourquoi il décide de faire balader sa caméra. Ensuite, l’auteur émet une critique sur la nudité des corps dans une troisième partie. Elle parle de « froid ressenti », quand elle évoque l’intimité troublante  des scènes sexuelles et de cette caméra intrusive. Cela provoque un malaise chez le spectateur.  Enfin Adrienne Boutang clôture son article  avec une dernière  partie « ça circule ». Elle critique les dialogues, le choix d’un jeu volontairement amateur. Elle fait  alors une synthèse des qualités et faiblesses  du film et expose son point de vue de manière subtile. Ainsi l’article s’achève avec une comparaison avec le film Ken Park et la fin du film Marfa girl.

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      Cet article est long mais très complet.  Il cible essentiellement le cinéphile et amateur de cinéma.  C’est une critique précise qui s’appuie sur des exemples et des arguments concrets. L’auteur emploie parfois un vocabulaire technique mais toujours abordable. Cette critique s’adresse à un public ayant vu le film car l’auteur ne se prive pas de raconter des passages clefs ainsi que la fin du film. Malheureusement le lecteur n’est pas averti des éventuels « spoils ».  Visuellement on peut dire que l’article est bien organisé, il est divisé en plusieurs parties et paragraphes. L’auteur a également pris le soin d’alterner ses parties avec des photos prises sur le tournage de Marfa girl permettant une  lecture plus agréable et un texte bien aéré.  On ne retrouve pas de lien mais une rubrique   « intituler dans la même rubrique » qui n’a aucun lien avec Larry Clark.

      Le site Débordements est un site indépendant et relativement récent, seulement 3 ans d’activité.  C’est un site exclusivement basé sur tout ce qui touche de prêt de loin au cinéma, films, séries tv, costumes…  Le site traite seulement de sujets tabous et de  films qui ont fait scandale ou qui font parler d’eux. Le site est sérieux et les articles sont bien réalisés par des journalistes. Cependant il y a très peu d’informations sur le site en lui-même. La ressource est intéressante mais il y peu d’articles mais ceux-ci sont de très bonne qualité.  On retrouve seulement un article sur Larry Clark qui traite donc du film Marfa girl.

     L’interface visuelle est neutre, très épurée. Les couleurs sont sobres avec un mélange de  blanc et un ton marron. Il n’y a pas de fantaisies, cela contraste avec les sujets abordés. Cependant la page d’accueil est très originale. Il n’y a pas de publicités ou toutes formes de promotion. Ainsi, le lecteur n’est pas parasité et distrait par des offres promotionnelles. Le site propose simplement des articles et critiques de films. Il n’y a pas vraiment de ligne directrice. L’interface est divisée en de simples parties, une actualité qui propose les article les plus récents, critiques et éditos. Une partie entretien avec les diverses interviews, puis  les liens vers d’autres sites et une partie recherche. Il n’y a pas de barre de recherche. Chaque partie est sur une même ligne. On peut dire que le site est un peu rustique. Le site est français et la langue proposée est uniquement  le français.  En bas de page on retrouve le plan du site, se connecter qui n’est accessible qu’au journaliste.

      Pour conclure on peut dire que l’article est utile mais que ce site n’est pas d’une très grande utilité pour des recherches plus précises et plus importantes. De plus cet article s’adresse à un public connaisseur et averti de Larry Clark et du cinéma en général.

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Tulsa et la photographie documentaire

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La page concernant Tulsa, issue du site larry-clark.net nous présente trois articles concernant sa première monographie. Le premier s’attache à recontextualiser cette série photographique qui a fait émerger l’oeuvre de l’artiste. Cet article souligne bien le fait que Larry Clark a souhaité aller plus loin que n’importe quel photographe documentaire, il s’est immergé lui même dans ses sujets photographiques. Il a pris part à la vie qu’il a choisit de mettre en image, ainsi ce n’est plus une vue extérieure mais une authentique vue de l’intérieur que l’artiste expose au monde avec une effluve de scandale. L’artiste est allé chercher dans l’intimité d’une communauté et par cela livre une forme authenticité rare en photographie, sans aucunes distances moralisantes ou éthiques afin de montrer la vraie vie, sa vraie vie. Le second article traite de l’essai Tulsa, écrit par Larry Clark lui même que nous avons déjà eu l’occasion de commenter au cours de notre étude sur l’artiste (voir ici). Enfin, le troisième article traite de la photographie documentaire, et en particulier du rapport que cette dernière peut entretenir avec la marginalité. L’article s’intitule ainsi « Photographie documentaire et Marginalité« , un article issu d’un ouvrage de Gilles Mora, La photographie américaine. Il étudie ici l’oeuvre de Larry Clark au sein de cette communauté marginale. L’auteur s’attache à exprimer que dans l’oeuvre de Clark « se mêlent la noirceur photographique de W. Eugene Smith (l’une des référence de Clark), le style spontané de Frank et une tendresse profonde pour les compagnons en marginalité du photographe.»

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Le site Larry-clark.net est une source très importante d’informations sur l’artiste. Le site est construit selon un principe simple de catégories qui rappellent les grandes œuvres de Larry Clark, qu’elles soient photographiques ou cinématographiques. Le site propose également un point de vue sur deux grandes expositions de l’artiste – Controverses – Photographies à histoires qui eut lieu à la Bibliothèque Nationale de France en 2009 et Kiss The Past Hello, qui eut lieu au Musée d’Art Moderne de Paris en 2010/2011. bien que le site constitue une source apparemment fiable, les catégories sont très inégalitaires, ainsi la catégorie Teenage Lust ne propose qu’une présentation très brève de la monographie, alors que celle sur Tulsa est très fournie en informations. La ressource est disponible en français et en anglais, toutefois on se rend compte que certains articles ou même catégories ne sont disponibles que dans une langue. C’est le cas pour la catégorie Presse, qui est cependant très bien fournie en interviews de l’artiste. De même, alors que le site est composé de deux catégories concernant son travail photographique (Tulsa et Teenage Lust), une seule concerne son cinéma, et même un seul film Marfa Girl. Bien que cette catégorie soit compléte et détaillée, il ne semble pas que la ressource puisse constituer une banque d’informations multiples et solides sur tous les sujets (œuvres et projets) concernant Larry Clark.

Le nom du site nous amène à penser qu’il s’agit d’un site officiel ou du moins une source web d’informations incontournables sur l’artiste, toutefois, après une brève observation on se rend compte d’un certain nombres de manques qui amènent le visiteur à penser que le site ne peut prétendre à un contenu complet (bien que bien renseigné) sur Larry Clark.

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LARRY CLARK A LA GALERIE SIMON LEE – LONDON

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Le site de la Galerie Simon Lee à Londres et Hong Kong propose une fiche sur le photographe Larry Clark, de nombreuses œuvres issues de la série Teenage Lust y sont notamment exposées. La page se composent de six catégories : Selected Works, Installation Views, Exhibitions, Press, Biography et Bibliography. Ces catégories nous permettent de d’approfondir notre étude sur Larry Clark à partir d’une ressource complète et générale sur son oeuvre. La catégorie Selected Works se composent de 73 images qui retrace la carrière photographique de Larry Clark (il semblerait que ces photographies soient exposées ou du moins conservées à la Galerie Simon Lee). La catégorie Installation Views est intéressante en ce qu’elle nous présente la scénographie des œuvres de l’artiste au sein de la galerie mais aussi au sein d’autres expositions dont Larry Clark fut l’objet (Kiss The Past Hello à Paris en 2011, Larry Clark à Berlin en 2012 etc.). Cette catégorie nous permet ainsi de voyager à travers l’espace d’exposition afin de sentir comme à l’intérieur de ce dernier et d’analyser les œuvres exposées. La catégorie Exhibitions, nous donne accès à des informations basiques sur les expositions qui ont eu lieu à la Simon Lee Galery au cours des quelles des œuvres de Larry Clark ont été présentées. La catégorie Press, présente des publications auxquelles Larry Clark a donné lieu. Elles sont issues de divers magazines et sites internet et sont disponibles sur le site en PDF. La catégorie Biography, comme son titre l’indique nous présente l’oeuvre de Larry Clark suivant des dates clefs de sa vie et de sa création artistique. Enfin, la catégorie Bibliography, nous renseigne sur les publications et les ouvrages traitant de l’artiste. Cette dernière étant très vaste et très complète.

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Le site de la galerie est très simple et facile d’accès. Bien qu’il ne soit disponible qu’en anglais, son interface épurée et dépeuplée permet une visite et une recherche facilitées, bien que la ressource ne dispose d’aucune barre de recherches. Le contenu du site n’est pas immense. La page d’acceuil présente les expositions en cours dans la galerie de Londres, puis à coté celle de Hong Kong. Au dessous, les expositions à venir sont présentées. Cinq catégories « basiques » se trouve en haut de la page : Artists (qui regroupent selon une liste tous les artistes exposés au sein des deux galeries), Exhibitions qui présente les expositions passées (depuis 2003), en cours, et futures (on notera ainsi que le site annonce une exposition sur Larry Clark du 18 avril au 16 mai 2013). La catégorie News propose des actualités artistiques autour d’artistes présentées à la Simon Lee Galery. Art Fairs, la quatrième catégorie présente une galerie en partenariat avec Simon Lee, Art Basel. Et pour finir, la catégorie Contact nous propose un historique de l’établissement, des informations pratiques, mais aussi de souscrire à une newsletter et de spécifier quel(s) artiste(s) nous intéresse en particulier.

Ainsi, ce site est une ressource fiable, commentée et complète. Bien qu’elle ne soit pas forcément dotée de beaucoup d’archives elle propose un contenu facile d’accès et bien structuré. Le renseignement cherché est facile à trouver malgré l’absence de la barre de la recherche. Par exemple toutes les fiches d’artistes sont construites selon le même schéma, ce qui facilite la quête de l’information.

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LARRY CLARK – TULSA, 1963-1971

Clark photographie toujours les jeunes qui l’entourent. Il est le témoin dénué de tout jugement moral et le protagoniste de son autobiographie en images.

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« Je suis né à Tulsa, Oklahoma en 1943. j’ai commencé à me shooter aux amphétamines à 16 ans. je me suis shooté tous les jours, pendant trois ans, avec des copains, puis j’ai quitté la ville mais je suis revenu. Une fois que l’aiguille est rentrée, elle ne ressort plus. » Larry Clark, Tulsa, 1971

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Cet article issu du site de la Maison Européenne de la photographie constitue une source intéressante en ce qui concerne Larry Clark. Il s’agit d’une de présentation de l’oeuvre de l’artiste et plus particulièrement de l’exposition qui eut lieu à la Maison de la Photographie, en 2008. Le contenu se présente comme un brève biographie et apporte des précisions sur la démarche photographique de Larry Clark, notamment autour de sa première monographie Tulsa (publiée en 1963). l’auteur nous rappelle ainsi que l’artiste s’intéresse des ses débuts, à la possibilité de raconter des récits par le biais de la photographie. C’est dans l’univers de l’adolescence que Larry Clark exaltera ce projet en mettant en scène « Des photographies interdites, des photos qu’on n’était pas censé faire, d’une vie qui n’était pas censée avoir lieu ». Ces photographies sont à la fois un journal intime et un document rare sur l’ennui et la misère de l’Amérique profonde. Outre l’article, un diaporama photographique (issu de Tulsa) égaie et illustre parfaitement le propos de l’auteur. À coté de cela, le site nous propose d’autres articles issus de la rubrique « Kaléidoscope ».

De prime abord, le site de la maison européenne de la photographie de la ville de Paris est très bien construit, il est constitué d’un grand nombre de rubriques. Tout d’abord la page d’accueil est claire, sans fioritures, le design est épuré et l’interface respire. Cette dernière est constitué en majore partie par des articles sur les expositions en cours à la Maison de la Photographie. Comme évoqué précédemment, l’information variée est largement étayée par les nombreuses catégories, cela permettant une recherche d’autant plus sérieuse et pointue. Les catégories sont au nombre de quatre : « La MEP« , « Infos pratiques« , « Programmation« , « Kaléidoscope« , et « Nos Soutiens« . A chacune d’elles sont subordonnées de nombreuses sous-catégories.

Dans le cas de la MEP – Une présentation du projet de la Maison de la Photographie permet au visiteur de s’entendre sur la démarche de cette organisation « muséale ». Un organigramme permet de se renseigner sur la direction, les services généraux et les activités proposés par la Maison. La rubrique Infos-pratiques est bien organisée est permet donc de connaitre les Tarifs, les Horaires et les lieux des expositions. La catégorie Programmation propose de nombreux widgets, complets afin d’effectuer une recherche approfondie, suivant le lieu, la date, ou le type d’évènements. La rubrique Kaléidoscope est un peu à part. Elle semble être composée d’informations différentes, bien qu’il s’agisse toujours de traiter des actualités de l’art, et en particulier de la photographie. Les informations présentes ici, sont toujours axées sur l’art et la culture, selon une autre vision et un autre design que les expositions proposées par la MEP. Kaléidoscope est composé de trois sous catégories : Intérêt, Coulisses et Actualités. Une fenêtre sur le coté revient souvent à l’oeil du visiteur, elle s’intitule « Découvrez la MEP » et semble être présente afin que le visiteur ne perde pas de vue l’information.

Le site est disponible en français et en anglais, et il possible de suivre ses actualités sur Facebook ou Twitter (en haut à droite de la page). Un autre signet nous permet de rejoindre les infos-pratiques. La barre de recherche est claire et complète, pour ce qui est de « Larry Clark », le site nous propose cinq résultats. Il s’agit pour la plupart d’articles d’expositions auxquelles Larry Clark a participé, des retrospectives (comme Tulsa), ou des expositions thématiques dans lesquelles ses œuvres ont été exposées. Ces expositions constituant ainsi des informations approfondies sur notre sujet.

Ainsi, le  site de la MEP est facile d’accès, malgré ses nombreuses catégories, qui demeurent parfois un peu floues. Il permet de se renseigner en profondeur sur les expositions et événements à venir à la MEP, mais aussi sur les archives de cette dernière. Ce site semble de ce fait constituer une ressource fiable ou les auteurs des articles sont toujours cités.

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