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« Larry Clark interdit, Larry Clark censuré… »

Cet article issu de vogue.fr traite de l’exposition qui a eu lieu au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris : Kiss The Past Hello. Il est question de l’interdiction qui a été imposée aux mineurs sur cette exposition en particulier de l’artiste alors que comme on le dit dans l’article : « Pourtant l’oeuvre de Clark est connue et reconnue depuis de nombreuses années. » La page propose juste au dessus de l’article une photographie (issue de l’exposition) qui illustre celui-ci. On peut penser que les flèches qui se trouvent à gauche et à droite de la photographie vont nous montrer d’autres photographies de l’exposition, et que nous sommes face à un petit diaporama ; or les flèches nous dirigent vers l’article qui précède (ou qui suit) celui sur Larry Clark, sans aucun rapport avec ce dernier.

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Toujours sur vogue.fr, nous pouvons avoir accès au diaporama (le vrai) de l’exposition Kiss The Past Hello. Les photographies sont accompagnées d’informations utiles (titre, date, lieu de conservation). Nous avons la possibilité de voir quatorze photographies, ce qui nous donne une petite idée du genre de photographies que l’on pouvait trouver à l’exposition (pour ceux qui ne seraient pas allés le voir).

Vogue.fr est un site (et aussi un magasine) principalement consacré à la mode. Par conséquent, les différentes rubriques qui nous sont proposées sont en lien avec des vêtements ou tout ce qui a un rapport avec le monde de la mode. Ceci-dit, à ce niveau là, vogue.fr est un site qui convient parfaitement. Nous avons donc : « Version mobile », « Mode », « Défilés », « Look Books », « Enfants », « Beauté », « Bijoux », « Culture », « Photo », « Soirées », « Vidéo », « Vogue Homme » et beaucoup d’autres…

Enfin, nous pouvons dire que l’article est quand même assez complet, du moins concernant l’exposition. Il offre un bref résumé mais qui permet de se faire une petite idée de la problématique autour de l’exposition, ce qui pourrait sembler étonnant pour certains venant d’un site de mode (même si la mode est étroitement liée à l’art).

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Marfa Girl, « Une frontière entre moralité et voyeurisme »

      Débordement est un site indépendant  qui propose une critique sur  le film Marfa girl de Larry Clark. L’article s’intitule « Marfa girl, Larry Clark ». L’article est récent il fût posté  en février  2013 par Adrienne Boutang.

       Adrienne Boutang introduit  son article en présentant la démarche qu’entreprît Larry Clark en  proposant Marfa girl en streaming. Cependant son article se concentre sur les enjeux du film ainsi que sur les thématiques propres à Larry Clark: la dérive de l’adolescence, les premières expériences sexuelles… La critique se fonde sur cette frontière entre moralité et voyeurisme dont fait preuve Larry Clark en abordant ces thèmes.

    L’auteur compose sa critique autour de 4 parties. Dans «  Rouler, jeunesse », l’auteur émet  son avis sur le sujet du film, l’adolescence, la rapidité de cette période, les expériences. Puis poursuit en décrivant la musique et le rythme entraînant du film. Dans une seconde partie, « caméra baladeuse », elle émet une critique sur la technique et la manière dont Larry Clark a choisi de tourner son film. Cela nous apprend pourquoi Larry Clark emploie souvent les gros plans, et pourquoi il décide de faire balader sa caméra. Ensuite, l’auteur émet une critique sur la nudité des corps dans une troisième partie. Elle parle de « froid ressenti », quand elle évoque l’intimité troublante  des scènes sexuelles et de cette caméra intrusive. Cela provoque un malaise chez le spectateur.  Enfin Adrienne Boutang clôture son article  avec une dernière  partie « ça circule ». Elle critique les dialogues, le choix d’un jeu volontairement amateur. Elle fait  alors une synthèse des qualités et faiblesses  du film et expose son point de vue de manière subtile. Ainsi l’article s’achève avec une comparaison avec le film Ken Park et la fin du film Marfa girl.

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      Cet article est long mais très complet.  Il cible essentiellement le cinéphile et amateur de cinéma.  C’est une critique précise qui s’appuie sur des exemples et des arguments concrets. L’auteur emploie parfois un vocabulaire technique mais toujours abordable. Cette critique s’adresse à un public ayant vu le film car l’auteur ne se prive pas de raconter des passages clefs ainsi que la fin du film. Malheureusement le lecteur n’est pas averti des éventuels « spoils ».  Visuellement on peut dire que l’article est bien organisé, il est divisé en plusieurs parties et paragraphes. L’auteur a également pris le soin d’alterner ses parties avec des photos prises sur le tournage de Marfa girl permettant une  lecture plus agréable et un texte bien aéré.  On ne retrouve pas de lien mais une rubrique   « intituler dans la même rubrique » qui n’a aucun lien avec Larry Clark.

      Le site Débordements est un site indépendant et relativement récent, seulement 3 ans d’activité.  C’est un site exclusivement basé sur tout ce qui touche de prêt de loin au cinéma, films, séries tv, costumes…  Le site traite seulement de sujets tabous et de  films qui ont fait scandale ou qui font parler d’eux. Le site est sérieux et les articles sont bien réalisés par des journalistes. Cependant il y a très peu d’informations sur le site en lui-même. La ressource est intéressante mais il y peu d’articles mais ceux-ci sont de très bonne qualité.  On retrouve seulement un article sur Larry Clark qui traite donc du film Marfa girl.

     L’interface visuelle est neutre, très épurée. Les couleurs sont sobres avec un mélange de  blanc et un ton marron. Il n’y a pas de fantaisies, cela contraste avec les sujets abordés. Cependant la page d’accueil est très originale. Il n’y a pas de publicités ou toutes formes de promotion. Ainsi, le lecteur n’est pas parasité et distrait par des offres promotionnelles. Le site propose simplement des articles et critiques de films. Il n’y a pas vraiment de ligne directrice. L’interface est divisée en de simples parties, une actualité qui propose les article les plus récents, critiques et éditos. Une partie entretien avec les diverses interviews, puis  les liens vers d’autres sites et une partie recherche. Il n’y a pas de barre de recherche. Chaque partie est sur une même ligne. On peut dire que le site est un peu rustique. Le site est français et la langue proposée est uniquement  le français.  En bas de page on retrouve le plan du site, se connecter qui n’est accessible qu’au journaliste.

      Pour conclure on peut dire que l’article est utile mais que ce site n’est pas d’une très grande utilité pour des recherches plus précises et plus importantes. De plus cet article s’adresse à un public connaisseur et averti de Larry Clark et du cinéma en général.

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Marfa Girl sur Blended – actualités des arts

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Le site blended.fr nous propose un article faisant état de la polémique autour de la diffusion du film de Larry Clark, Marfa Girl sorti en 2012. En effet, l’affaire avait fait scandale lorsque l’artiste avait annoncé que la distribution de son long métrage se ferait sur son site internet, en streaming. Cet article publié le 21 novembre 2012 est assez court et nous présente les modalités mises en place par l’artiste pour la diffusion de son film primé au Festival de Rome en 2012. Clark n’agit pas ici de manière anodine ; en effet, son objectif était bel et bien de dire « Fuck à Hollywood »

 «Je voulais dire « Fuck » à Hollywood (…) Si tout le monde regarde des films sur son ordinateur, télécharge des séries télé et passe sa vie sur YouTube, si les jeunes passent leur temps devant leurs ordinateurs à organiser des soirées, draguer des filles, alors il faut aller à eux et leur proposez des films en ligne !»

L’auteur du site salue le révolutionnaire qui s’exprime en Clark, qui, à 70 ans, trouve encore des idées afin de toujours sortir des sentiers battus. L’auteur souligne également qu’il s’agit bien d’une première dans le milieu de l’industrie du cinéma. Cette annonce lors d’une conférence de presse a marqué les esprits, a surpris ou provoqué l’incompréhension – mais a encore une fois prouvé que Clark parvient toujours à se démarquer. Outre l’article, la page nous propose de visionner le trailer de Marfa Girl, ainsi que des photographies du tournage. De même des liens dans le texte renvoie à la page de téléchargement du film sur le site officiel de Larry Clark. Il est également possible de laisser un commentaire.

Blended est un web-magazine d’actualités culturelles et artistiques. Il s’agit d’un site orienté sur l’actualité contemporaine des arts. Le contenu est important et fluctuant. Il est composé de 9 catégories toutes en rapport avec ces actualités : Art, Cinéma, Culture, Média, Mode, Musique, Photographie, Publicité, et Tendance. La multiplicité des éléments présents sur le site permet une vue panoramique autour des arts contemporains et appliqués. Les articles sont multiples, on ne sait jamais vraiment sur quoi on va tomber. Il y a toutefois une certaine disparité entre toutes ces catégories, articles etc. – certains sont longs, bien fournis, argumentés, critiques, pendant que d’autres apportent beaucoup moins au lecteur. L’interface est vivante, et bien construite bien que quelque peu encombrée. Les actualités défilent rapidement sur la page d’accueil. De nombreuses fenêtres proposent des informations très différentes liées aux catégories énoncées plus tot. Le site n’est disponible qu’en français, il est possible de suivre les actualités de blended sur Facebook et Twitter – mais aussi de souscrire à une newsletter. La barre de recherche renvoie à des contenus intéressants bien qu’inégaux en ce qui concerne Larry Clark. Le site ne semble pas mettre en place de  »classement » entre les différentes données qu’il propose.

Ainsi, le très (trop?) grand choix de contenus peut pousser le visiteur a rebrousser chemin. Si il souhaite une vue panoramique sur les arts d’aujourd’hui cette ressource semble toute indiquée, toutefois il serait judicieux en ce sens de faire un premier tri en souscrivant à la newsletter par exemple. Pour ce qui est d’une recherche avancée, le visiteur a l’embarras du choix – la plupart des contenus sont en effet fiables (des liens sont présents dans chaque article) bien qu’inégaux. Blended est de ce fait une grande source d’informations qu’il faut savoir manier avec patiente afin de parvenir à trouver ce que l’on est venu chercher.

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LARRY CLARK – TULSA, 1963-1971

Clark photographie toujours les jeunes qui l’entourent. Il est le témoin dénué de tout jugement moral et le protagoniste de son autobiographie en images.

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« Je suis né à Tulsa, Oklahoma en 1943. j’ai commencé à me shooter aux amphétamines à 16 ans. je me suis shooté tous les jours, pendant trois ans, avec des copains, puis j’ai quitté la ville mais je suis revenu. Une fois que l’aiguille est rentrée, elle ne ressort plus. » Larry Clark, Tulsa, 1971

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Cet article issu du site de la Maison Européenne de la photographie constitue une source intéressante en ce qui concerne Larry Clark. Il s’agit d’une de présentation de l’oeuvre de l’artiste et plus particulièrement de l’exposition qui eut lieu à la Maison de la Photographie, en 2008. Le contenu se présente comme un brève biographie et apporte des précisions sur la démarche photographique de Larry Clark, notamment autour de sa première monographie Tulsa (publiée en 1963). l’auteur nous rappelle ainsi que l’artiste s’intéresse des ses débuts, à la possibilité de raconter des récits par le biais de la photographie. C’est dans l’univers de l’adolescence que Larry Clark exaltera ce projet en mettant en scène « Des photographies interdites, des photos qu’on n’était pas censé faire, d’une vie qui n’était pas censée avoir lieu ». Ces photographies sont à la fois un journal intime et un document rare sur l’ennui et la misère de l’Amérique profonde. Outre l’article, un diaporama photographique (issu de Tulsa) égaie et illustre parfaitement le propos de l’auteur. À coté de cela, le site nous propose d’autres articles issus de la rubrique « Kaléidoscope ».

De prime abord, le site de la maison européenne de la photographie de la ville de Paris est très bien construit, il est constitué d’un grand nombre de rubriques. Tout d’abord la page d’accueil est claire, sans fioritures, le design est épuré et l’interface respire. Cette dernière est constitué en majore partie par des articles sur les expositions en cours à la Maison de la Photographie. Comme évoqué précédemment, l’information variée est largement étayée par les nombreuses catégories, cela permettant une recherche d’autant plus sérieuse et pointue. Les catégories sont au nombre de quatre : « La MEP« , « Infos pratiques« , « Programmation« , « Kaléidoscope« , et « Nos Soutiens« . A chacune d’elles sont subordonnées de nombreuses sous-catégories.

Dans le cas de la MEP – Une présentation du projet de la Maison de la Photographie permet au visiteur de s’entendre sur la démarche de cette organisation « muséale ». Un organigramme permet de se renseigner sur la direction, les services généraux et les activités proposés par la Maison. La rubrique Infos-pratiques est bien organisée est permet donc de connaitre les Tarifs, les Horaires et les lieux des expositions. La catégorie Programmation propose de nombreux widgets, complets afin d’effectuer une recherche approfondie, suivant le lieu, la date, ou le type d’évènements. La rubrique Kaléidoscope est un peu à part. Elle semble être composée d’informations différentes, bien qu’il s’agisse toujours de traiter des actualités de l’art, et en particulier de la photographie. Les informations présentes ici, sont toujours axées sur l’art et la culture, selon une autre vision et un autre design que les expositions proposées par la MEP. Kaléidoscope est composé de trois sous catégories : Intérêt, Coulisses et Actualités. Une fenêtre sur le coté revient souvent à l’oeil du visiteur, elle s’intitule « Découvrez la MEP » et semble être présente afin que le visiteur ne perde pas de vue l’information.

Le site est disponible en français et en anglais, et il possible de suivre ses actualités sur Facebook ou Twitter (en haut à droite de la page). Un autre signet nous permet de rejoindre les infos-pratiques. La barre de recherche est claire et complète, pour ce qui est de « Larry Clark », le site nous propose cinq résultats. Il s’agit pour la plupart d’articles d’expositions auxquelles Larry Clark a participé, des retrospectives (comme Tulsa), ou des expositions thématiques dans lesquelles ses œuvres ont été exposées. Ces expositions constituant ainsi des informations approfondies sur notre sujet.

Ainsi, le  site de la MEP est facile d’accès, malgré ses nombreuses catégories, qui demeurent parfois un peu floues. Il permet de se renseigner en profondeur sur les expositions et événements à venir à la MEP, mais aussi sur les archives de cette dernière. Ce site semble de ce fait constituer une ressource fiable ou les auteurs des articles sont toujours cités.

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Sous Influences – Vidéo Dailymotion

Cette vidéo dailymotion propose une interview du commissaire de l’exposition et au travers de celle ci, une présentation de l’exposition « Sous Influences » qui a lieu depuis le 15 février et jusqu’au 19 mai 2013 à la Maison Rouge, à Paris. Dans cette exposition, deux œuvres de Larry Clark sont exposées.Son contenu de qualité nous renseigne sur l’exposition et positionne aussi l’artiste face à d’autres arts et techniques de représentation de la drogue et de son utilisation. Le commissaire d’exposition indique ainsi que l’usage de psychotropes relate d’ « un ailleurs à aller chercher, qui est toujours intérieur ». La vidéo dure un peu moins de 10 minuteset s’attache à relater le parcours de l’exposition et les démarches des artistes qui y figurent.

Sur cette même page, plusieurs vidéos nous sont proposées – n’ayant peu voire rien à voir avec le sujet en question. Il est possible de laisser un commentaire sur la vidéo, de la partager (suivant le même principe que YouTube). Cette vidéo est partagée par l’utilisateur «lamaisonrouge» – d’autres vidéos partagées par ce même utilisateur nous sont ainsi proposées. Cela permettant de suivre l’évolution des expositions proposées par la fondation qu’elles soient passées, présentes ou futures.

dailymotion, est une ressource bien connue. Son contenu est très important (tout comme celui de YouTube) et par cela pas toujours fiable ou du moins rarement pointu. Toutefois, comme c’est le cas ici, une vidéo peut être à la fois bien faite et intéressante et peut par cela constituer une ressource fiable et divertissante à la fois. Les avantages proposés par dailymotion sont très vastes bien sur. À commencer par le partage de vidéos, ainsi il est possible de partager et d’insérer des vidéos issus de cette ressource vers d’autres plateformes (WordPress, Pinterest, Blogger, Tumblr, Reddit), ou autres réseaux sociaux (Facebook, Twitter). Des films entiers (souvent en plusieurs parties) sont également visionnables sur cette ressource, difficilement épuisable. Il est possible de créer un compte, afin d’importer et de poster ses propres vidéos ou avoir un accès plus important à des comptes privés. Lorsque l’on crée un compte (comme sur Youtube) la page d’accueil s’adapte à nos visionnages antérieurs (à nos « gouts »). Toutefois, cette page d’accueil se présente différemment de Youtube, en ce qu’elle est composée de rubriques propres (News, Musique, Sport, Cinéma TV…), assez générales mais permettant aussi d‘aller vers une information plus dirigée. La barre de recherche de dailymotion s’organise suivant les « vues » des vidéos, de ce fait les vidéos les plus visionnées par les visiteurs (correspondant un tant soit peu à la recherche bien sur) apparaissent en premier dans les résultats.

Ainsi, dailymotion constitue une ressource variée (trop pour une recherche pointue), mais certains contenus peuvent donner un bon aperçu, et des informations fiables à condition de vérifier l’utilisateur qui les partage (cet élément pouvant souvent jouer dans la crédibilité du contenu).

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« Sous Influences » – à la Maison Rouge

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Le site de la Maison Rouge donne lieu à une présentation de l’exposition Sous Influences (qui a lieu en son sein), dans laquelle sont présentées des photographies de Larry Clark. Cette exposition comme son nom le laisse sous entendre traite de l’usage des stupéfiants (en particulier les psychotropes) et leurs influences dans l’art d’hier et d’aujourd’hui. Ce thème a pour but de mettre en avant des artistes ou des œuvres crées sous l’emprise de drogues ou mettant en scène l’usage de ces dernières. L’article qui concerne l’exposition propose une brève présentation des enjeux de celle ci, et de ses objectifs. Des enjeux, que l’on peut facilement mettre en rapport avec le travail de Larry Clark. Cette présentation permet d’aiguiser nos connaissances sur le sujet mais aussi de comparer ou du moins confronter l’artiste à d’autres projets traitant du rapport de l’art à la drogue. Une vidéo est également présente en complément, elle constitue un ‘Trailer de l’exposition. Ce visuel est agréable (esthétiquement parlant), bien qu‘explicite, il attire aisément la curiosité du spectateur quand au contenu de l’exposition.

Présentation de l’exposition (issue du site de la Maison Rouge).

« A partir du 15 février 2013, la maison rouge présente Sous influences, un ensemble d’œuvres, de documents, de films sur le thème des rapports entre les arts plastiques et les produits psychotropes. Depuis la nuit des temps ou plutôt l’aube de l’humanité, nos semblables ont croisé sur leurs chemins des substances psychoactives, plantes, champignons, macérations diverses et ces rencontres ont entrainé stupéfaction, intoxication, dépendance, accès mystique, soulagement, mort, voire illumination. Les artistes, toujours à la recherche d’accès à la création, de passages, de déclencheurs, de transgressions, de stimulations, de routes vers des imaginaires transmissibles, ne pouvaient guère éviter d’en tenter les effets. »

Le site en lui même présente une interface simple, l’information y est facile d’accès. La Maison Rouge est un espace d’expositions. Créée par Antoine de Galbert, un amateur d’art engagé sur la scène artistique française, la maison rouge est une fondation reconnue. Sa vocation est de promouvoir les différentes formes de la création actuelle au travers de la présentation d’expositions temporaires. La maison rouge invite des commissaires indépendants à explorer la diversité des champs de la recherche artistique actuelle, souvent par le biais de collections privées. La fondation veut, au long des expériences de l’art qu’elle provoque, privilégier la multiplicité des démarches et des pratiques.

La page d’accueil propose un plan de la fondation – les différents espaces qu’elle propose (lieux d’expositions, boutique etc.). Diverses catégories sont proposées : « Fondation » – qui indique les objectifs, et les projets de la fondation, des informations quant à sa création etc. « Exposition » – ou l’on peut découvrir les expositions actuelles, anciennes et futures qu’organise la galerie ainsi que les différents espaces subordonnées à ces dernières. Dans cette rubrique, les informations pratiques sont également présentes (prix des expositions, comment se rendre sur le site de la Maison Rouge etc.) « Publication » qui nous informe que chaque expositions donne lieu à une publication (articles, revues, monographies, catalogues d’expositions). « Presse » qui propose des contacts presse afin de se renseigner plus amplement sur les activités de la fondation. Enfin, « Amis de la fondation » qui concentre des informations pour les personnes qui souhaitent participer à l’amélioration ou à l’expansion de la fondation.

D’autre part, une barre de recherche est disponible, cet outil est complet et revoie à des résultats hors du site (ayant un rapport toujours direct avec la recherche, surtout si il s’agit d’une exposition). Bien que le site ne dispose pas d’un grands nombres d’archives et d’informations internes, on notera toutefois que chaque dossier de presse d’exposition est disponible (en PDF).Cette ressource est également disponible en anglais – il est aussi possible de souscrire à une newsletter afin de rester informé.

Ainsi, les fonctions, objectifs et projets de la fondation sont précisément expliquées, ce qui met en confiance le visiteur qui ne sait pas forcément à quoi s’attendre en parcourant la page d’accueil. Le site a le privilège d’être clair et d’aller droit au but, le visiteur ne risque pas de se perdre dans les catégories et trouve facilement ce qu’il est venu chercher. Cette ressource est ainsi complète et informationnelle. Bien que les contenus soient peu nombreux, ils demeurent fiables.

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Next-Libération – «C’est là qu’est le public, c’est là où je vais»

Le site Next Liberation, propose divers articles sur Larry Clark. On peut relever l’article d’ Olivier Séguret, il s’agit d’une interview de Larry Clark concernant la mise en ligne de son dernier film Mafia Girl récompensé au festival de Rome. Le sujet abordé concerne la mise en ligne sur internet du film Mafia Girl. Cet article nous explique la démarche de Larry Clark face à son choix de poster son film sur son site au prix de 5.99$.

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Le journaliste a fait le choix de poster 7 questions autour du tournage : de sa méthode employée, de la diffusion du film, ainsi que la réception de sa démarche rebelle à l’encontre du circuit hollywoodien. Le choix de ses questions apportent des réponses complètent et nous permette de comprendre les intentions de l’artiste. Larry Clark y explique le bon accueil que le film a reçu au festival ainsi que son ressenti pendant le tournage et surtout sa volonté d’exprimer son art sans passer nécessairement par les salles de cinéma. Le journaliste choisi d’illustrer son article d’une simple photo du tournage avec Larry Clark accompagné de Adam Mediano et Mercedes Maxwell. On peut voir que l’article est est relativement court mais efficace. A la fin de cet article, on retrouve une rubrique à « lire aussi » concernant d’autres articles de Larry Clark.

Next Liberation est un site annexé au site Libération.fr. Il faut savoir que Libération.fr est le site français du journal Libération qui traite de l’actualité généraliste. On peut dire que le site Next Liberation est focalisés sur toutes les actualités concernant la mode, la photo, le design, le cinéma etc… Les informations proposées sont fiables et vérifiées mais cela reste des critiques et donc l’information est subjective. L’interface de cette ressource est claire et bien organisée. Le visuel est agréable et sobre. Elle se compose d’une barre de recherche efficace. Les informations recherchées sont pertinentes pour les premiers résultats, après on peut tomber sur des article sans liens directs entre eux. Dans le haut de la page on retrouve des liens qui mène aux différents thèmes abordés du site. Le site est seulement publié en français. L’article n’est donc pas accessible à tous. A droite on peut retrouver plusieurs rubriques avec les différentes actualités du moment. Il y a beaucoup de lien qui envoient le lecteur sur des bandes annonces. A la fin de l’article on retrouve une petite rubrique « fait tourner » avec les widgets Facebook, Twitter et mails, cela nous permet de suivre l’actualité ponctuellement.

Les bas de pages sont occupés par la publicité et des liens promotionnels mais ce n’est pas très gênant. Ainsi cette page s’organise avec un article central accompagné de différentes rubriques en relation ou non avec le sujet. Pour conclure on peut dire que le contenu de la ressource est utile mais parasité par le grand nombre de rubriques qui nous tente à changer de page.

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Saisir le réel, au delà du scandale.

La photographie de Larry Clark, s’attache en de nombreux points à la captation du réel, celui de cette adolescence « dépravée » tellement décrié dans son exposition « Kiss the Past Hello », qui eut lieu en 2011 au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.

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C’est cette réalité si dérangeante et si frappante que Nikolaï Saoulski s’attache à nous dévoiler dans son article « LARRY CLARK : Kiss the Past Hello », publié sur artnet en réaction à sa visite de l’exposition. Retraçant son œuvre et ses thèmes de prédilection, mais aussi l’évolution de son travail, il nous apporte des réponses quant à l’incompréhension dont a fait preuve cette rétrospective pourtant saluée en majeure partie par la critique artistique.

Autour de la polémique de l’interdiction aux moins de 18 ans que la ville de Paris a imposé, se cache un personnage qui de prime abord peut nous sembler ambiguë. Considéré comme un provocateur, l’artiste ne serait en fait qu’un photographe du documentaire, qui délivre un message sans tabous. Comme nous l’explique l’auteur, le travail de Larry Clark ne peut aucunement se définir comme une incitation à la drogue ni une apologie de la débauche. C’est bien une réalité livrée à l’état brut qui prédomine, une matérialité et une chair sans masques et sans subterfuges. A travers des cadrages et d’une luminosité toujours parfaitement étudiés, l’artiste donne à voir sans concessions, et c’est à travers ce voyeurisme social que le public non-averti a cru reconnaître des tentations à la débauche dépeinte rudement dans cette adolescence débridée.

Bien sur, il faut noter pour être à même de saisir les objectifs de l’artiste, son mode de vie, ce qui l’a poussé vers ces sujets polémiques. Et c’est en s’attardant sur le milieu social du jeune Larry Clark que l’on comprend qu’il s’agit pour lui de saisir une réalité, celle qui est la sienne, celle de son vécu propre. Une réalité explicite, qui ne ment pas ni ne triche. Comme le souligne l’auteur de l’article, c’est en saisissant ces clichés souvent sur le vif (dans le premier temps de sa carrière) que Larry Clark parvient à nous porter dans cet univers impétueux. Les vidéos postées également sur artnet, « Photos pour les majeurs »et « Vues de l’intérieur » nous permettent de (re)découvrir l’exposition au travers de visites guidées et d’interviews.

Le site artnet nous propose une interface variée. En effet, dans un premier temps, on remarque que le site peut être visualisé dans son intégralité en trois langues, indiquées par les différents .com, .de et .fr. – Cela donnant au site un plus grand champ de visualisation, une cible plus élargie. Ensuite, on note d’emblée trois catégories à parcourir, chacune munies de sous catégories : « Estimer et analyser », « Acheter et vendre », « Rechercher et s’informer ». Ces trois catégories nous mettent déjà la puce à l’oreille quand aux objectifs multiples du site, cela s’ajoutant à son statut « international ». Cette source est donc multiple, on peut aussi bien acheter, qu’évaluer son bien artistique que s’informer sur le marché de l’art grâce aux widgets au bas de la page… Il s’agit d’un site consacré plus spécifiquement à l’art contemporain.

Une barre de recherche est à disposition du visiteur. Par exemple, dans le cas qui nous intéresse, si nous tapons « Larry Clark », un certain nombre de réponses s’offrent à nous, parmi lesquelles : 30 œuvres d’art, 28 galeries ou maisons de ventes, 6 expositions, un artiste, et 34 articles.Ainsi, malgré le nombre impressionnant d’artistes proposés (plus de 250000) le site nous offre un contenu relativement important. Il s’agit ensuite de vérifier les contenus proposés, qui sont pour la plupart pertinents. Dans sa condition de site de vente en ligne, artnet nous propose un certain nombre d’éléments qui peuvent faire douter de la légitimité des contenus, la présence d’un panier d’achat en est un exemple. Toutefois, l’ensemble du site propose un design épuré en adéquation avec l’idée qu’il souhaite véhiculé.

Il s’agit donc, d’une source à multiples fonctions qui est cependant bien détaillée. Dans le cas d’une recherche d’images, les cartels des œuvres proposées sont complets, la qualité est bonne. Les médiums proposés sont variés : vidéos, images, écrits… Toutefois, parmi les 34 articles proposés, peu d’entre eux sont encore accessibles, et un certain nombre ne correspond pas parfaitement à la recherche initiale.

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