« Terrifically filthy and terribly unattractive honesty. The kind of honesty that your parents and teachers tried to protect you from. »
![Capture d’écran 2013-03-17 à 15.09.21](https://larryclarksocial.wordpress.com/wp-content/uploads/2013/03/capture-d_c3a9cran-2013-03-17-c3a0-15-09-21.png?w=580&h=293)
Milkmade.com propose plusieurs articles concernant Larry Clark. Celui qui nous intéresse ici, s’intitule « From Tulsa to Marfa with Larry Clark » de Song Chong, publié le 14 novembre 2012. Il s’agit d’une interview vidéo d’une durée de 6 minutes de l’artiste, suivi d’un petit article résumant l’idée directrice du travail de Larry Clark selon l’auteur : L’honnêteté – cette « honnêteté terrifiante et terrible » dépeinte dans le travail du photo-cinéaste. La vidéo est en noir et blanc et propose une approche inimiste de l’artiste ou ce dernier nous livre ses secrets de tournage et sa vision du cinéma et de la jeunesse dont il traite dans les deux films qu’il évoque ici – Kids, et Marfa Girl. L’interview est en anglais, non sous titré. L’artiste nous révèle ainsi ce « secret qui ne pouvait pas être photographié mais qui était bel est bien la (…) la vie secrète de l’Oklahoma qui personne n’avait jamais photographiée ». Clark explique ainsi qu’il était un privilégié de cette vie secrète en ce qu’il en faisait lui même partie, « les autres n’auraient pas été autorisés à capturer ce monde ». C’est à partir de cette idée d’immersion dans le monde d’une jeunesse désabusée que Larry Clark se lance dans le cinéma. D’abord, avec Kids, en 1994, qu’il considère « à l’encontre du ‘style Hollywood’ » – Larry Clark évoque ainsi le meilleur compliment qu’une personne ait pu lui faire : Un jeune adolescent lui dit à propos de Kids « it’s not a movie, it’s about real life ». Par la suite, il réalise Marfa Girl et choisit ainsi de prendre des vrais jeunes de Marfa, au Texas. Il évoque finalement, son intention de divulguer son film sur internet, sans véritables rémunérations (DVDs ou salles de cinéma). Cette intention traduisant une nouvelle fois son objectif de se rapprocher de cette génération d’adolescents qui ne jure que par internet et s’informe quasiment que par cet unique média.
L’article à la suite de la vidéo retrace rapidemment les grands enjeux de la carrière (photographique et cinématographique) de Larry Clark. La page nous propose par la suite d’autres articles en rapport avec ce même sujet. Puis, à partir de ce contenu nous pouvons accèder à d’autres articles grace aux signets »previous page » et »next page ».
Milkmade.com est un site hétéroclite, traitant de nombreux sujets et composé de différentes catégories : Beauté, Mode, Art, Musique, Vidéo. Le site dispose également d’un Tumblr, disponible en catégorie – intitulé « milkstudios« . Ce Tumblr propose un contenu relativement similaire au site en question (mêmes catégories qui renvoie à milkmade.com) mais dispose des caractéristiques de la page Tumblr. La page d’accueil de MilkMade propose des contenus différents et changeants agencés simplement et répondants chacun aux catégories énoncés plus tôt. En premier lieu, l’interface nous propose les articles les plus récents puis, d’autres triés sur le volet. MilkMade est un site disponible exclusivement en anglais. Il est possible de souscrire à une newsletter, de suivre les actualités MilkMade sur de nombreux réseaux : Facebook, Twitter, Picarest, Google +, Instagram, Tumblr, MySpace… Les widgets disponibles sont basiques, l’un d’eux toutefois »Milk Underground », propose un contenu encore différent, bien que difficile à cibler. Ses catégories »Art » et »Mode » mettent en avant les différentes Fashion Week, des expositions, des artistes, surtout des photographes et des créateurs de mode. Les photos sont nombreuses et de très bonne qualité. Le site dispose d’une barre de recherche. En ce qui concerne notre recherche sur Larry Clark, 7 contenus nous sont proposés (classés par ordre chronologique). Chacun d’eux intéressants et très bien illustrés. Une page uniquement dédiée à Larry Clark est également disponible sur le site. Cette dernière est très fourni, en photos de l’artiste, en textes aussi. Toutefois, il n’est pas possible d’accéder aux cartels des photographies postées sur le site.
Le design est simple, mais attractif. Il permet de cibler une »clientèle » de visiteurs jeunes et s’intéressant aux actualités des arts et de la mode. Le reproche que l’on pourrait toutefois faire est l’absence du choix de la langue tout d’abord. Puis, les écarts visibles entre les contenus et leur pertinence. En effet, certains articles sont clairs et riches alors que d’autres ne sont pas accessibles ou du moins, pauvres en informations. Cependant, l’interface mobile permet de voyager comme bon nous semble à l’intérieur du site et les nombreux signets permettent de passer d’un article à un autre avec une grande liberté de découverte.