Archives de Tag: retrospective

« La dernière vague »

     Lafriche.org est un site  culturel qui nous propose un article qui évoque Larry Clark.  Cet article s’intitule la dernière vague, il s’agit d’une exposition qui aura lieu dans la Tour-panorama de la Friche la Belle de Mai à Marseille, dans le cadre du festival « this is (not) music » le 23 avril 2013 . Cet article présente l’exposition qui regroupe plusieurs artistes, autour de la photographie, du graphisme, de la sculpture.

Cet article explique les ambitions de la dernière vague, montrant les cultures de l’Amérique du nord, telles que le surf, le skateboard aujourd’hui bien mondialisées. Ainsi c’est un court article qui propose de manière très bref le contenu de l’exposition. Une photo intéressante illustre l’article.  Larry Clark est mentionné une seul fois en tant qu’artiste  majeur de ces thèmes. Malgré le fait qu’il soit peu cité nous avons trouvé pertinent de s’attarder sur cet article qui propose une actualité concernant Larry Clark.

L’article explique la manière dont les œuvres seront abordées. L’espace de l’exposition est spacieux (plus de 2500m2) avec une vingtaine de pièces. Larry Clark sera exposé en compagnie de 57 autres artistes.

pic1

 Le site la friche.org est le site officiel de la friche de belle mai qui est un espace culturel à Marseille, regroupant salles de spectacle et d’expositions. Le site est bien organisé l’interface visuel est agréable et simple. On retrouve plusieurs catégories « agenda, projets, la friche, frichiste, c’est ouvert, pratique ». En bas de page on retrouve diverses rubriques en lien avec  l’espace, ensuite on retrouve les différents logos des organisations en partenariat avec la friche. A droite de l’article on retrouve une rubrique avec le nom du commissaire d’exposition Richard Leydier et la production Cabaret aléatoire. La barre de recherche propose des résultats pertinents. Le contenu du site est trop limité car il ne propose que des articles en lien direct avec l’espace, on retrouve des biographies et quelques interviews, mais toujours ayant un lien avec la friche.

Cependant, ce site est une ressource limitée, il n’y a aucune information sur Larry Clark hormis la dernière vague. Pour conclure on peut dire que cet article est une actualité pertinente à propos des œuvres cinématographiques de Larry Clark,  cependant l’article ne parle pas assez de l’artiste pour qu’il prenne la  peine de noter cette référence.

Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Deux interviews de Larry Clark!

  Dans cet article, nous nous intéresserons à la comparaison ou à la mise en relation de deux vidéos interviews de Larry Clark, contenues sur les sites viméo.com et youtube.com. Ces deux sites servent à partager des contenus vidéo, de quelques natures que ce soit. (Bien que des restrictions soient évidemment envisageables pour censure du sexe ou de la violence ou des questions de droits d’auteur entre autres). Le site youtube.com est cependant limité quant à la taille de la vidéo, ce qui réduit considérablement le temps autorisé pour celles-ci, alors qu’aucune limite de temps n’est assignée au site viméo.com. Il est par ailleurs possible de visionner certains films de Larry Clark en streaming sur ces deux sites, Ken Park sur viméo et Kids sur youtube, par exemple (Il est cependant difficile de les trouver sur youtube, car ceux-ci sont découpés en plusieurs parties).

  Cette première vidéo est donc disponible sur youtube.com. Elle contient une interview de Larry Clark durant 13 :21 minutes, mise en ligne le 21 mars 2011. Elle revient sur le film Ken Park, sorti en 2002, mais aussi sur le premier film de Larry Clark, Kids, et offre une comparaison des deux films, par leur réalisateur lui-même.

  La vidéo est très intéressante, l’artiste revenant de manière réfléchie sur ses films et leurs sujets respectifs, ses acteurs, ses attentes vis-à-vis de son travail global… Il y explique que ces histoires sont inspirées de faits réels qu’il a directement ou non vécues, dans son enfance ou plus particulièrement lors de son adolescence à Tulsa Oklahoma, et de la vie de personnes qu’il a connues, côtoyées et qui lui étaient proches, ses amis et sa famille. Larry Clark explique la façon dont il a choisi ses acteurs, en fonction de leur vécu, de ses personnages. Il ne les voulait pas connus avant de tourner dans ses films, il revient donc sur la façon dont ce sont déroulés les tournages de par ce fait. Il revient bien sûr sur les polémiques à propos de ces œuvres, en les expliquant de manière précise, par rapport à ce qu’il en attendait et pour quelles raisons il a choisi de réaliser ses films de cette manière, ou de photographier ces sujets, représentés de manière crue mais réaliste et non idéalisée. Il imagine ce que l’avenir peut lui réserver en lien avec son travail, mais aussi ce que ses films ont pu changer pour les jeunes adultes et les adolescents qu’il appelle communément les « kids » et la façon dont les choses pourraient évoluer pour eux, grâce à son travail.

  Malheureusement, la vidéo n’est disponible qu’en anglais, non traduite et non sous-titrée, ne la rendant pas accessible à tous.

http://vimeo.com/54551502 

  La seconde vidéo est donc disponible sur viméo.com. Elle nous présente également une interview de Larry Clark, cependant celle-ci dure un peu 4 :00 minutes et a été publiée en décembre 2012. Le réalisateur parle ici de son travail plutôt comme pour une rétrospective, contrairement à la première vidéo, où il parlait de son travail plutôt au présent. Il revient plus particulièrement sur le film Marfa Girl. Il a avant tout souhaité faire ce film (et tous les autres films en général, ainsi que ses photographies), pour que les personnes qui le voient soient au courant de la vie de ces jeunes et adolescents du Texas. Selon lui, personne ne connaitrait leur mode de vie, s’il n’avait pas choisi de le mettre à jour pour le public. Larry Clark se souvient de la façon dont s’est déroulé le tournage avec ces jeunes adolescents qui n’avaient encore jamais fait de cinéma et avec lesquels il a adoré travailler.  Il revient brièvement sur sa série « Tulsa », réalisée en 1968, en y expliquant à nouveau ses intentions et les raisons qui l’ont poussé à faire cette collection de photographies abordant à nouveau les sujets de la violence et de la sexualité adolescente débridée.

  En résumée, ces deux vidéos reviennent de manière très complète sur le travail de Larry Clark, et se complètent entre elles, abordant à elles deux la plupart de ses films et de son travail de réalisateur, mais aussi son travail de photographes. Le fait que ce soient des interviews crédibilisent également ces contenus, puisque c’est ici l’artiste même qui revient sur ses polémiques, et non des propos rapportés !

Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Larry Clark: A great american rebel

  Le site filmdeculte.com nous propose un article écrit par Guillaume Massart et traitant d’un documentaire rétrospective réalisé par le documentariste Eric Dahan, « Larry Clark : a great american rebel », suite à une exposition ayant eu lieu à New York. L’article nous présente brièvement l’auteur de ce documentaire et décrit ce dernier comme étant « précieux car rare ». Il s’ouvre sur la citation de propos réellement négatifs et très crus vis-à-vis du travail de Larry Clark, ce qui renforce la mise en valeur du film présenté.

Larry Clark

  Ce qui est ici intéressant, c’est que cet article ne dépeint pas ici une exposition, un film ou le personnage de Larry Clark en lui-même, mais nous présente un contenu traitant de ces sujets. Cependant, il résume de manière claire et concise le portrait du personnage que l’on connait avant tout pour ses polémiques avant de le connaitre pour son passé ou pour sa propre vision de son travail. L’ensemble de son œuvre photographique et cinématographique y est également rappelée. Cela nous permet malgré tout de ne pas nous y perdre, et d’avoir une idée du contenu du documentaire, même si l’on n’a aucune idée de qui est Larry Clark, en tant que professionnel mais aussi en tant que « personne ».

  L’article arbore quelques photographies prises par Larry Clark, dont certaines restent très peu connues du public, ayant été prises avant qu’il ne devienne célèbre et n’ayant jamais (ou très peu) été exposées. Une fiche technique du documentaire en question ouvre de plus la page contenant l’article.

  Le site filmdeculte.com concerne le monde du cinéma en général. Il contient des fiches détaillées de films, ainsi que des actualités cinématographiques et des critiques de films. Le site se veut plutôt une base de données filmiques plus qu’une ressource cinématographique dans la mesure où il ne propose pas de bandes annonce ou de vidéos interview, mais des contenus textuels, et uniquement écrits.

Le site au premier abord ne fait pas très sérieux, son design et son interface visuelle n’étant pas très travaillés. Cependant, ses contenus sont fiables et sérieux, en ce qui concerne les critiques et fiche détaillées des films. La page ne prend quant à elle pas tout l’écran, mais seulement la moitié. Cela empêche le sentiment de saturation que l’on peut ressentir en voyant un trop plein d’onglets et d’informations à la fois. Cependant, cela rend la lecture compliquée, car la taille de la police est de ce fait très réduite, tout comme les images que l’on aimerait plus grandes. Quelques publicités sont présentes, mais cela ne gêne pas plus que cela la navigation. De plus, elles sont toutes en lien avec le monde du cinéma (vente de DVD par de célèbres boutiques en ligne…).

  Le site ne possède pas réellement d’outils particuliers, quelques liens sur les côtés des pages renvoient à d’autres articles pouvant intéresser ou faisant l’actualité, une rubrique jeux-concours est disponible mais aucun outil spécifique ne rend le site indispensable.

  Pour conclure, ce site peut être intéressant pour ce genre de situations, où les contenus à propos de  Larry Clark, par exemple, sont rares, difficiles d’accès ou assez redondants. Ici, les sources sont vérifiables, et le sujet n’est que peu abordé sur d’autres ressources. Cependant, en ce qui concerne une recherche avancée dans le domaine du cinéma, je ne conseillerais pas la consultation de ce site, qui semble selon moi à vérifier en profondeur.

Tagué , , , , , , , , , , , , ,

Larry Clark – Site Officiel

Larry Clark

  Notre blog étant consacré à l’artiste Larry Clark, un passage par son site officiel s’impose. La page larryclark.com propose des contenus très divers et variés, allant de photographies à des articles traitant de son œuvre générale ou de sa vie plus ou moins personnelle, mais aussi des contenus numérisés, ou encore des films en streaming. Certains articles reviennent également sur les une exposition ayant affiché les propres affaires de skateboard de Larry Clark. D’autres encore sont des contenus numérisés issus de magazines traitant du film Marfa Girl en particulier.  On a également accès à un échange d’e-mails entre Larry Clark, en voyage à Rome à l’occasion d’une cérémonie de remises de prix, et Oliver Zahm, directeur du Purple Magazine. Certains autres articles encore, sont écrits par Larry Clark lui-même, (ou contiennent des citations de l’artiste). Des vidéos et vidéoclips sont également disponibles, montrant Larry Clark (à la cérémonie par exemple), ou des contenus qu’il a choisi de mettre en ligne.

  Le site a été crée en 2012, année de sortie du film Marfa Girl. Il est avant tout connu pour offrir la possibilité de regarder  Marfa Girl en streaming pour 5.99$, ce dont Larry Clark a été très fier. En effet, lors de la sortie de ce film, Larry Clark n’ayant pas trouvé de distributeur, son film n’a pu sortir en salle. Il a alors choisi de le mettre en plus ou moins libre accès (il faut donc payer une petite somme), sur son site officiel, pour que le public puisse tout de même y accéder. Cet évènement a beaucoup fait parler de Larry Clark et de son film, car il est effectivement très utile de pouvoir accéder aussi facilement à celui-ci via internet.

  Le site en uniquement disponible en anglais, cependant la compréhension n’en est pas très difficile. Le côté droit de la page contient un certain nombre de widgets. Il est possible de souscrire à une newsletter, ou de suivre Larry Clark et ses actualités cinématographiques via Facebook, Twitter, ou encore Youtube. Des photos de l’artiste sont également disponibles, accompagnant la rubrique « contact ». Une rubrique est consacrée à une biographie assez succincte de Larry Clark, accompagnée d’une rubrique « accès presse ». Enfin, une catégorie contenant des liens renvoie directement à toutes les vidéos disponibles en streaming sur le site officiel. La page contient pour finir, des liens renvoyant vers des sites choisis par l’auteur, ou en lien avec son travail, entre autres: Luhring Augustine, Milkstudios, ou encore Wassup rockers, site officiel du film du même nom.

  Le site est assez agréable d’aspect, et n’est pas surchargé, cependant, les couleurs rendent à mon avis la navigation assez difficile, car les articles ne sont pas très clairement séparés les uns des autres, il n’est donc pas aisé de s’y retrouver au sein de la page. Les couleurs et tailles de caractères ne correspondent pas à ce à quoi on pourrait s’attendre au premier abord, ce qui peut perturber la navigation. Ce n’est cependant que de petits détails, le site étant assez complet vis-à-vis de ses objectifs.

Tagué , , , , , , , , , , , , ,

LARRY CLARK – TULSA, 1963-1971

Clark photographie toujours les jeunes qui l’entourent. Il est le témoin dénué de tout jugement moral et le protagoniste de son autobiographie en images.

CLARK-12-tt-width-836-height-550-attachment_id-1848-fill-1-bgcolor-000000

« Je suis né à Tulsa, Oklahoma en 1943. j’ai commencé à me shooter aux amphétamines à 16 ans. je me suis shooté tous les jours, pendant trois ans, avec des copains, puis j’ai quitté la ville mais je suis revenu. Une fois que l’aiguille est rentrée, elle ne ressort plus. » Larry Clark, Tulsa, 1971

CLARK-14-tt-width-836-height-550-attachment_id-1850-fill-1-bgcolor-000000

Cet article issu du site de la Maison Européenne de la photographie constitue une source intéressante en ce qui concerne Larry Clark. Il s’agit d’une de présentation de l’oeuvre de l’artiste et plus particulièrement de l’exposition qui eut lieu à la Maison de la Photographie, en 2008. Le contenu se présente comme un brève biographie et apporte des précisions sur la démarche photographique de Larry Clark, notamment autour de sa première monographie Tulsa (publiée en 1963). l’auteur nous rappelle ainsi que l’artiste s’intéresse des ses débuts, à la possibilité de raconter des récits par le biais de la photographie. C’est dans l’univers de l’adolescence que Larry Clark exaltera ce projet en mettant en scène « Des photographies interdites, des photos qu’on n’était pas censé faire, d’une vie qui n’était pas censée avoir lieu ». Ces photographies sont à la fois un journal intime et un document rare sur l’ennui et la misère de l’Amérique profonde. Outre l’article, un diaporama photographique (issu de Tulsa) égaie et illustre parfaitement le propos de l’auteur. À coté de cela, le site nous propose d’autres articles issus de la rubrique « Kaléidoscope ».

De prime abord, le site de la maison européenne de la photographie de la ville de Paris est très bien construit, il est constitué d’un grand nombre de rubriques. Tout d’abord la page d’accueil est claire, sans fioritures, le design est épuré et l’interface respire. Cette dernière est constitué en majore partie par des articles sur les expositions en cours à la Maison de la Photographie. Comme évoqué précédemment, l’information variée est largement étayée par les nombreuses catégories, cela permettant une recherche d’autant plus sérieuse et pointue. Les catégories sont au nombre de quatre : « La MEP« , « Infos pratiques« , « Programmation« , « Kaléidoscope« , et « Nos Soutiens« . A chacune d’elles sont subordonnées de nombreuses sous-catégories.

Dans le cas de la MEP – Une présentation du projet de la Maison de la Photographie permet au visiteur de s’entendre sur la démarche de cette organisation « muséale ». Un organigramme permet de se renseigner sur la direction, les services généraux et les activités proposés par la Maison. La rubrique Infos-pratiques est bien organisée est permet donc de connaitre les Tarifs, les Horaires et les lieux des expositions. La catégorie Programmation propose de nombreux widgets, complets afin d’effectuer une recherche approfondie, suivant le lieu, la date, ou le type d’évènements. La rubrique Kaléidoscope est un peu à part. Elle semble être composée d’informations différentes, bien qu’il s’agisse toujours de traiter des actualités de l’art, et en particulier de la photographie. Les informations présentes ici, sont toujours axées sur l’art et la culture, selon une autre vision et un autre design que les expositions proposées par la MEP. Kaléidoscope est composé de trois sous catégories : Intérêt, Coulisses et Actualités. Une fenêtre sur le coté revient souvent à l’oeil du visiteur, elle s’intitule « Découvrez la MEP » et semble être présente afin que le visiteur ne perde pas de vue l’information.

Le site est disponible en français et en anglais, et il possible de suivre ses actualités sur Facebook ou Twitter (en haut à droite de la page). Un autre signet nous permet de rejoindre les infos-pratiques. La barre de recherche est claire et complète, pour ce qui est de « Larry Clark », le site nous propose cinq résultats. Il s’agit pour la plupart d’articles d’expositions auxquelles Larry Clark a participé, des retrospectives (comme Tulsa), ou des expositions thématiques dans lesquelles ses œuvres ont été exposées. Ces expositions constituant ainsi des informations approfondies sur notre sujet.

Ainsi, le  site de la MEP est facile d’accès, malgré ses nombreuses catégories, qui demeurent parfois un peu floues. Il permet de se renseigner en profondeur sur les expositions et événements à venir à la MEP, mais aussi sur les archives de cette dernière. Ce site semble de ce fait constituer une ressource fiable ou les auteurs des articles sont toujours cités.

Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Communiqué de presse – Kiss The Past Hello

Le contenu est un communiqué de presse présenté sur le site du Musée d’art Moderne de Paris (MAM) nous présente l’exposition mise en place dans ce même musée, qui est à propos de sa carrière, son évolution, son passage de la photo au film, passe rapidement sur ses grandes oeuvres et expliquant le titre de l’exposition, dans une biographie, très complète. C’est un contenu sous forme de PDF, proposé par le MAM à l’occasion du vernissage de l’exposition Kiss the Past Hello.

Ce communiqué de presse est assez vendeur, nous relate le parcours de l’artiste, de son enfance avec sa mère jusqu’à son parcours seul, photographique comme cinématographique, de la perdition des jeunes de sa ville, comme de ceux du monde entier, ce thème étant la base même de sa carrière. Cet article est simplement là pour relater les faits, de manière plutôt flatteuse pour le MAM, mais écrit de manière très subjective, sans implication personnelle de l’auteur de l’article.

Le contenu fait partie d’un tout, qui retrace l’ensemble de l’exposition, ses différents acteurs, son parcours, ainsi que d’autres informations plus pratiques. Il nous présente de manière assez concise l’exposition et son contenu, et réalisé une rétrospective sur l’ensemble de la vie et de la carrière de Larry Clark.

L’article n’étant pas sur un site mais un PDF, la navigation s’en trouve simplifiée, il suffit de revenir à notre première page pour retrouver celle que l’on cherchait à la base. C’est assez pratique pour une raison d’accès, ainsi, même sans internet, il y a toujours possibilité de revenir sur l’article, puisque l’on peut le télécharger.

Tagué , , , , , , , , , , , , , , ,

Entre contre-culture et controverse

Capture d’écran 2013-02-17 à 17.36.22

http://videos.arte.tv/fr/videos/larry-clark-kiss-the-past-hello-1-2–3473156.html

Arte.tv nous propose une vidéo disponible dans la rubrique Arte+7, publiée en octobre 2010, ou Larry Clark commente et explique sa démarche concernant l’exposition Kiss The Past Hello. La vidéo mélange les propos de Larry Clark, illustrés par des photos de l’exposition. L’artiste nous confie ses débuts dans la photographie et ses enjeux au travers de cette rétrospective. Cette vidéo nous livre son implication à la fois dans cette exposition et dans son œuvre photographique dans son ensemble.                                                                Au travers de cette vidéo, l’artiste nous divulgue les problématiques qui l’anime depuis près de 50 ans notamment la dérive adolescente, les « excès inhérents à cet age », et les interdits autour du sexe et de la drogue dans une Amérique conservatrice. Ainsi, Larry Clark se définit ici, comme un « anthropologue visuel ». A la suite de la vidéo, le contenu nous propose une petite introduction sur Larry Clark, sa vie et quelques phrases pour décrire son exposition « Kiss The Past Hello ».                                                                                      La vidéo apparait en premier, ce qui nous permet de comprendre la démarche de l’artiste avant d’en savoir plus. Deux sites sont mis à notre disposition dans l’introduction : le site officiel de Larry Clark et celui du musée d’art moderne de la ville de Paris. Ce qui nous permet de faire un pont vers d’autres ressources importantes qui complèteront l’information. Il est possible de rédiger un commentaire et donner notre avis sur l’exposition et/ou le reportage qu’ils ont mis en ligne. Une rubrique, sur la droite, « En savoir plus » nous amène vers un lien où sont disponibles des photos de Larry Clark (de l’exposition) ; plus bas, se trouvent les « sites référents », à savoir les sites sur lesquels la vidéo a été partagée, et enfin « vidéos du jour » (qui en revanche ne traitent pas de l’exposition).

Arte.tv, fait écho à la chaine Arte qui propose des programmes en grande partie culturels, qui traitent de sujets divers et variés. Les informations sont utiles et fiables même si parfois, très générales. Arte.tv est un site essentiellement composé de vidéos (émissions en replay, reportages uniquement publiés sur le site, documentaires divers). L’interface arte.tv nous propose des la page d’accueil différentes vidéos. Le site se présente comme un journal d’informations sous forme de vidéos, classés selon différentes catégories : Vidéo du jour, Événement, (re)voir sur arte etc. Concernant les rubriques à notre disposition, le site nous en propose huit : ARTE (page d’accueil  – ARTE+7 (revoir des programmes) – ARTE Live Web (vidéos exclusivement posté sur le net) – ARTE Creative (autour de la création visuelle contemporaine) – ARTE Radio – VOD (une rubrique de vidéos à la demande) – Boutique et Pro (une page professionnelle). Le site est disponible en deux langues : français et allemand, il est également possible de suivre l’actualité arte avec Facebook et Twitter.

Le design épuré met en confiance le visiteur, toutefois, la lisibilité est parfois difficile. En effet, les informations sont trop condensées. Le classement des rubriques n’est pas toujours perceptible du fait de leur grand nombre. Cependant, la barre de recherche (présente dans chaque rubriques) nous permet d’accéder à des résultats différents mais toujours pertinents. Notons que la barre de recherche de la page d’accueil reste la plus complète et nous propose davantage de résultats.

Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Saisir le réel, au delà du scandale.

La photographie de Larry Clark, s’attache en de nombreux points à la captation du réel, celui de cette adolescence « dépravée » tellement décrié dans son exposition « Kiss the Past Hello », qui eut lieu en 2011 au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris.

Capture d’écran 2013-02-13 à 18.48.03

 

C’est cette réalité si dérangeante et si frappante que Nikolaï Saoulski s’attache à nous dévoiler dans son article « LARRY CLARK : Kiss the Past Hello », publié sur artnet en réaction à sa visite de l’exposition. Retraçant son œuvre et ses thèmes de prédilection, mais aussi l’évolution de son travail, il nous apporte des réponses quant à l’incompréhension dont a fait preuve cette rétrospective pourtant saluée en majeure partie par la critique artistique.

Autour de la polémique de l’interdiction aux moins de 18 ans que la ville de Paris a imposé, se cache un personnage qui de prime abord peut nous sembler ambiguë. Considéré comme un provocateur, l’artiste ne serait en fait qu’un photographe du documentaire, qui délivre un message sans tabous. Comme nous l’explique l’auteur, le travail de Larry Clark ne peut aucunement se définir comme une incitation à la drogue ni une apologie de la débauche. C’est bien une réalité livrée à l’état brut qui prédomine, une matérialité et une chair sans masques et sans subterfuges. A travers des cadrages et d’une luminosité toujours parfaitement étudiés, l’artiste donne à voir sans concessions, et c’est à travers ce voyeurisme social que le public non-averti a cru reconnaître des tentations à la débauche dépeinte rudement dans cette adolescence débridée.

Bien sur, il faut noter pour être à même de saisir les objectifs de l’artiste, son mode de vie, ce qui l’a poussé vers ces sujets polémiques. Et c’est en s’attardant sur le milieu social du jeune Larry Clark que l’on comprend qu’il s’agit pour lui de saisir une réalité, celle qui est la sienne, celle de son vécu propre. Une réalité explicite, qui ne ment pas ni ne triche. Comme le souligne l’auteur de l’article, c’est en saisissant ces clichés souvent sur le vif (dans le premier temps de sa carrière) que Larry Clark parvient à nous porter dans cet univers impétueux. Les vidéos postées également sur artnet, « Photos pour les majeurs »et « Vues de l’intérieur » nous permettent de (re)découvrir l’exposition au travers de visites guidées et d’interviews.

Le site artnet nous propose une interface variée. En effet, dans un premier temps, on remarque que le site peut être visualisé dans son intégralité en trois langues, indiquées par les différents .com, .de et .fr. – Cela donnant au site un plus grand champ de visualisation, une cible plus élargie. Ensuite, on note d’emblée trois catégories à parcourir, chacune munies de sous catégories : « Estimer et analyser », « Acheter et vendre », « Rechercher et s’informer ». Ces trois catégories nous mettent déjà la puce à l’oreille quand aux objectifs multiples du site, cela s’ajoutant à son statut « international ». Cette source est donc multiple, on peut aussi bien acheter, qu’évaluer son bien artistique que s’informer sur le marché de l’art grâce aux widgets au bas de la page… Il s’agit d’un site consacré plus spécifiquement à l’art contemporain.

Une barre de recherche est à disposition du visiteur. Par exemple, dans le cas qui nous intéresse, si nous tapons « Larry Clark », un certain nombre de réponses s’offrent à nous, parmi lesquelles : 30 œuvres d’art, 28 galeries ou maisons de ventes, 6 expositions, un artiste, et 34 articles.Ainsi, malgré le nombre impressionnant d’artistes proposés (plus de 250000) le site nous offre un contenu relativement important. Il s’agit ensuite de vérifier les contenus proposés, qui sont pour la plupart pertinents. Dans sa condition de site de vente en ligne, artnet nous propose un certain nombre d’éléments qui peuvent faire douter de la légitimité des contenus, la présence d’un panier d’achat en est un exemple. Toutefois, l’ensemble du site propose un design épuré en adéquation avec l’idée qu’il souhaite véhiculé.

Il s’agit donc, d’une source à multiples fonctions qui est cependant bien détaillée. Dans le cas d’une recherche d’images, les cartels des œuvres proposées sont complets, la qualité est bonne. Les médiums proposés sont variés : vidéos, images, écrits… Toutefois, parmi les 34 articles proposés, peu d’entre eux sont encore accessibles, et un certain nombre ne correspond pas parfaitement à la recherche initiale.

Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,