Archives de Tag: Teenage Lust

« La dernière vague »

     Lafriche.org est un site  culturel qui nous propose un article qui évoque Larry Clark.  Cet article s’intitule la dernière vague, il s’agit d’une exposition qui aura lieu dans la Tour-panorama de la Friche la Belle de Mai à Marseille, dans le cadre du festival « this is (not) music » le 23 avril 2013 . Cet article présente l’exposition qui regroupe plusieurs artistes, autour de la photographie, du graphisme, de la sculpture.

Cet article explique les ambitions de la dernière vague, montrant les cultures de l’Amérique du nord, telles que le surf, le skateboard aujourd’hui bien mondialisées. Ainsi c’est un court article qui propose de manière très bref le contenu de l’exposition. Une photo intéressante illustre l’article.  Larry Clark est mentionné une seul fois en tant qu’artiste  majeur de ces thèmes. Malgré le fait qu’il soit peu cité nous avons trouvé pertinent de s’attarder sur cet article qui propose une actualité concernant Larry Clark.

L’article explique la manière dont les œuvres seront abordées. L’espace de l’exposition est spacieux (plus de 2500m2) avec une vingtaine de pièces. Larry Clark sera exposé en compagnie de 57 autres artistes.

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 Le site la friche.org est le site officiel de la friche de belle mai qui est un espace culturel à Marseille, regroupant salles de spectacle et d’expositions. Le site est bien organisé l’interface visuel est agréable et simple. On retrouve plusieurs catégories « agenda, projets, la friche, frichiste, c’est ouvert, pratique ». En bas de page on retrouve diverses rubriques en lien avec  l’espace, ensuite on retrouve les différents logos des organisations en partenariat avec la friche. A droite de l’article on retrouve une rubrique avec le nom du commissaire d’exposition Richard Leydier et la production Cabaret aléatoire. La barre de recherche propose des résultats pertinents. Le contenu du site est trop limité car il ne propose que des articles en lien direct avec l’espace, on retrouve des biographies et quelques interviews, mais toujours ayant un lien avec la friche.

Cependant, ce site est une ressource limitée, il n’y a aucune information sur Larry Clark hormis la dernière vague. Pour conclure on peut dire que cet article est une actualité pertinente à propos des œuvres cinématographiques de Larry Clark,  cependant l’article ne parle pas assez de l’artiste pour qu’il prenne la  peine de noter cette référence.

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Une critique de l’exposition « Tulsa »

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  Une critique artistique de la collection de photographies Tulsa est mise à notre disposition sur le site paris-art.com. Cette critique est donc un article positif mettant en avant l’exposition Tulsa. Etienne Helmer, l’auteur de cet article, nous y décrit l’exposition qu’il a lui-même visitée, en décrivant brièvement la disposition par thème des photographies au sein de l’exposition. Il y explique les raisons de ces agencements en lien avec sa propre vision face au travail de Larry Clark.

L’exposition Tulsa, 1963-1971 dont il est ici question a eu lieu du 10 octobre au 8 janvier 2008, à la Maison Européenne de la photo. La collection Tulsa y était donc exposée, et répartie sur deux salles. L’article revient assez bien sur les enjeux de Larry Clark à travers cette série, expliquant clairement ses intentions. (A savoir, retranscrire à travers ses œuvres, son propre vécu et ses propres expériences, face à la violence, à la drogue et au sexe, dans sa ville natale qu’est Tulsa, et dont la société n’évolue pas. Ce n’est pas une vision moralisatrice face à la jeunesse comme l’on pourrait s’y attendre, puisque Larry Clark l’a lui-même vécu, comme nous l’explique l’auteur).

L’article ne possède pas réellement de contenu supplémentaire, à part de photos de la série Tulsa, accompagnant les propos de l’auteur. Cependant, l’une des photographies (citée dans l’article), est accolée de deux liens renvoyant vers des articles censés être contenus sur le même site et concernant les autres expositions de Larry Clark ayant eu lieu à Paris, à savoir, « Kiss the Past Hello » et « Sous Influence ». Malheureusement, ces deux liens sont vides et renvoient vers des pages du site qui ne contiennent aucune ressource.

 Brenda Ann Kenneally, Money Power Respect: Pictures of my Neighborhood

  Le site Paris-art.com propose des critiques et actualités concernant le domaine de l’art en général, mais aussi plus particulièrement : photographie, design, danse, littérature et livres, interviews d’artistes… Il présente les évènements, spectacles et expositions en cours et passées en France en mettant à disposition une fiche détaillée ainsi qu’une critique de celle-ci. Des actualités concernant les  eux-mêmes sont disponibles.

  L’interface visuelle laisse cependant à désirer. En effet, les couleurs sont assez mal choisies, le rouge étant omniprésent sur un fond blanc, ce qui est assez agressif visuellement. De plus, un grand nombre de publicités en banderole et défilantes laisse au premier abord à penser que le site n’est pas forcément très sérieux (cependant, ce n’est pas le cas, le site et ses articles sont fiables). Elles sont situées sur l’ensemble de la page, et n’ont pas d’emplacement spécifique, si bien que l’on ne sait pas toujours quelles banderoles sont des publicités extérieures au site et lesquelles peuvent avoir un certain intérêt « artistique ». Un certain nombre de liens en bas de page renvoient à des sites de musées ou à des institutions artistiques, accueillant des expositions.

  Il est possible de suivre le site sur les réseaux sociaux facebook et twitter. Les différents domaines évoqués plus haut dans l’article correspondent aux différentes rubriques disponibles sur le site, cependant les rubriques « lieux » et « créateurs » sont également mis à disposition. Un point intéressant est à noter : la barre de recherche est extrêmement efficace, car très précises. Elle se fait par mots clés mais également par rubrique, (on peut en cocher plusieurs si on le souhaite). On peut également classer les recherches par date (que l’on peut écrire soi-même de manière exacte), par auteur, par ordre alphabétique… Cela rend la recherche dans le site plus facile et plus efficace.

  Pour conclure, la critique de l’exposition Tulsa est très intéressante, car positive, mais objective et complète. Par ailleurs, le site possède un grand nombre de contenus fiables, cependant l’arrivée sur ce site peut être rébarbative, car peu travaillée.

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Le site proposdartistes.com

  C’est ici un contenu pdf, présent dans un porte folio sur le site proposdartistes.com qui est présenté. Le pdf contient un grand nombre de photographies de Larry Clark issues de l’exposition « Kiss the Past Hello », qui avait fait polémique à Paris en 2008, ayant été interdite aux mineurs par la mairie de Paris, car jugées inappropriées, montrant des scènes mêlant violence et sexualité entre des adolescents. Ces photographies sont de très bonne qualité malgré le fait que certaines soient coupées en deux, en raison de leur grande taille. Le pdf contient également des informations sur une exposition des frères Gao, cependant cela ne concerne pas Larry Clark. Ce contenu est téléchargeable ou directement imprimable et a été proposé par le musée d’art moderne de la ville de Paris lui-même, suite à l’exposition, en partenariat avec le Luhring Augustine de New York.

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  Le site proposdartistes.com en lui-même se veut de diffuser le travail d’artistes, que ce soit dans le domaine de la musique, ou de l’art contemporain. Il propose des contenus concernant des artistes exposant ayant lieu aussi bien en France qu’à l’étranger. Le site se présente de manière très simple et épurée, ce qui est très agréable pour la navigation, la consultation ou encore la lecture d’articles, puisque l’on peut se concentrer sur le contenu qui nous intéresse. La lecture n’est pas perturbée par un contenu trop nombreux venant envahir le champ visuel. Le site présente six catégories différentes, dont trois possédant des sous-catégories : « accueil », « actualités », « musique », « art contemporain », « prestations », et enfin, « réalisations et projets ». La page d’accueil contient une banderole où défilent des photographies présentées à des expositions ayant lieu actuellement. Des liens renvoyant à d’autres sites similaires sont également disponibles en bas de page.

  Hormis le contenu pdf évoqué au préalable, le site ne contient malheureusement pas de contenu supplémentaire à propos de l’artiste Larry Clark ou de son travail, qui nous intéressent dans ce blog. Cependant, ce site est très intéressant, très bien mené, et assez complet en matière de photographies (de très bonne qualité !) et d’art contemporain. Il est donc intéressant d’aller le consulter, si l’on apprécie ces différents domaines.

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ken Park « Un caillou dans la chaussure hollywoodienne »

Le Quotidien du Cinéma propose une critique composée de deux avis réalisés par Remi Boîteux et Benjamin Thomas. Ces deux avis sont bien différents et traitent tous deux de Ken Park, qui est l’une des œuvres cinématographique majeure de Larry Clark.

La première critique est extrêmement subjective, c’est un avis personnel sur le film et le ressenti de l’auteur. L’auteur explique ce qu’il a pu comprendre du film Ken Park et émet une interprétation personnelle. Il tente d’expliquer pourquoi Larry Clark a fait le choix de quatre personnages et en quoi la fin est la clef de la compréhension du film. Cependant tout cela reste très subjectif. Le langage est même parfois très vulgaire et tranchant. Ce  n’est pas un professionnel mais un amateur de cinéma  qui a écrit ; cependant, le propos reste cohérent. On peut dire que cet avis fut publié  peu après le visionnage du film. D’ailleurs, Rémi Boîteux ne se prive pas de dévoiler la fin du film ainsi que quelques passages clefs. Pour conclure son avis, il nous révèle avoir été « lessivé, remué et nettoyé »

La seconde critique, celle de Benjamin, est beaucoup plus construite. Il introduit son avis en resituant Larry Clark pour les moins connaisseurs, explique les thématiques de l’artiste, la jeunesse, l’égoïsme, la désillusion et le sexe. Il évoque ses précédents films Kids et Bully puis les compare à Ken Park. Contrairement à Rémi Boîteux, l’auteur ne se mouille pas vraiment. Il émet des hypothèses et fait des constats sans développer véritablement son opinion. Il dévoile quelques traits des personnages mais sans rentrer dans le détail. Ainsi, il incite le lecteur à visionner le film.

Ces deux avis ne proposent rien en plus, hormis une critique et une invitation à voir le film. Il n’y a pas de photos, de liens ni de références fiables. Ce sont de simples avis personnels.

Le quotidien du cinéma est un site français totalement dédié au cinéma que ce soit les sorties en salle, DVD ou Blue-ray. Il propose des résumés, critiques, analyses filmiques et interviews. Le site a un bon nombre d’avis, beaucoup de contenu mais qui ne sont pas toujours de bonne qualité. Les critiques sont postées en tant qu’avis, ainsi le contenu n’est pas toujours fiable.

L’interface visuel est basique mais  extrêmement dynamique grâce aux couleurs rouge, noir, gris, blanc et jaune. Cependant la page où se trouvent ces avis semble avoir quelques problèmes. Les images ne s’affichent, et on se retrouve agressé par un flot de publicité. Pour l’accueil, la barre est divisée en plusieurs catégories « accueil, critique, lien, recherche, portrait, interview ». La navigation est compliquée car la barre de recherche propose trop de résultats, il n’y a pas de tri ; il est donc difficile de retrouver sa page initiale sans historique. Il y a beaucoup trop de contenu.

Pour conclure on peut dire que cette ressource est intéressante à lire, mais elle n’est pas fiable et ne doit pas servir de source pour un devoir important. De plus la navigation est compliquée car les problèmes de server sont récurrents.

 

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Marfa Girl, « Une frontière entre moralité et voyeurisme »

      Débordement est un site indépendant  qui propose une critique sur  le film Marfa girl de Larry Clark. L’article s’intitule « Marfa girl, Larry Clark ». L’article est récent il fût posté  en février  2013 par Adrienne Boutang.

       Adrienne Boutang introduit  son article en présentant la démarche qu’entreprît Larry Clark en  proposant Marfa girl en streaming. Cependant son article se concentre sur les enjeux du film ainsi que sur les thématiques propres à Larry Clark: la dérive de l’adolescence, les premières expériences sexuelles… La critique se fonde sur cette frontière entre moralité et voyeurisme dont fait preuve Larry Clark en abordant ces thèmes.

    L’auteur compose sa critique autour de 4 parties. Dans «  Rouler, jeunesse », l’auteur émet  son avis sur le sujet du film, l’adolescence, la rapidité de cette période, les expériences. Puis poursuit en décrivant la musique et le rythme entraînant du film. Dans une seconde partie, « caméra baladeuse », elle émet une critique sur la technique et la manière dont Larry Clark a choisi de tourner son film. Cela nous apprend pourquoi Larry Clark emploie souvent les gros plans, et pourquoi il décide de faire balader sa caméra. Ensuite, l’auteur émet une critique sur la nudité des corps dans une troisième partie. Elle parle de « froid ressenti », quand elle évoque l’intimité troublante  des scènes sexuelles et de cette caméra intrusive. Cela provoque un malaise chez le spectateur.  Enfin Adrienne Boutang clôture son article  avec une dernière  partie « ça circule ». Elle critique les dialogues, le choix d’un jeu volontairement amateur. Elle fait  alors une synthèse des qualités et faiblesses  du film et expose son point de vue de manière subtile. Ainsi l’article s’achève avec une comparaison avec le film Ken Park et la fin du film Marfa girl.

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      Cet article est long mais très complet.  Il cible essentiellement le cinéphile et amateur de cinéma.  C’est une critique précise qui s’appuie sur des exemples et des arguments concrets. L’auteur emploie parfois un vocabulaire technique mais toujours abordable. Cette critique s’adresse à un public ayant vu le film car l’auteur ne se prive pas de raconter des passages clefs ainsi que la fin du film. Malheureusement le lecteur n’est pas averti des éventuels « spoils ».  Visuellement on peut dire que l’article est bien organisé, il est divisé en plusieurs parties et paragraphes. L’auteur a également pris le soin d’alterner ses parties avec des photos prises sur le tournage de Marfa girl permettant une  lecture plus agréable et un texte bien aéré.  On ne retrouve pas de lien mais une rubrique   « intituler dans la même rubrique » qui n’a aucun lien avec Larry Clark.

      Le site Débordements est un site indépendant et relativement récent, seulement 3 ans d’activité.  C’est un site exclusivement basé sur tout ce qui touche de prêt de loin au cinéma, films, séries tv, costumes…  Le site traite seulement de sujets tabous et de  films qui ont fait scandale ou qui font parler d’eux. Le site est sérieux et les articles sont bien réalisés par des journalistes. Cependant il y a très peu d’informations sur le site en lui-même. La ressource est intéressante mais il y peu d’articles mais ceux-ci sont de très bonne qualité.  On retrouve seulement un article sur Larry Clark qui traite donc du film Marfa girl.

     L’interface visuelle est neutre, très épurée. Les couleurs sont sobres avec un mélange de  blanc et un ton marron. Il n’y a pas de fantaisies, cela contraste avec les sujets abordés. Cependant la page d’accueil est très originale. Il n’y a pas de publicités ou toutes formes de promotion. Ainsi, le lecteur n’est pas parasité et distrait par des offres promotionnelles. Le site propose simplement des articles et critiques de films. Il n’y a pas vraiment de ligne directrice. L’interface est divisée en de simples parties, une actualité qui propose les article les plus récents, critiques et éditos. Une partie entretien avec les diverses interviews, puis  les liens vers d’autres sites et une partie recherche. Il n’y a pas de barre de recherche. Chaque partie est sur une même ligne. On peut dire que le site est un peu rustique. Le site est français et la langue proposée est uniquement  le français.  En bas de page on retrouve le plan du site, se connecter qui n’est accessible qu’au journaliste.

      Pour conclure on peut dire que l’article est utile mais que ce site n’est pas d’une très grande utilité pour des recherches plus précises et plus importantes. De plus cet article s’adresse à un public connaisseur et averti de Larry Clark et du cinéma en général.

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Tulsa et la photographie documentaire

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La page concernant Tulsa, issue du site larry-clark.net nous présente trois articles concernant sa première monographie. Le premier s’attache à recontextualiser cette série photographique qui a fait émerger l’oeuvre de l’artiste. Cet article souligne bien le fait que Larry Clark a souhaité aller plus loin que n’importe quel photographe documentaire, il s’est immergé lui même dans ses sujets photographiques. Il a pris part à la vie qu’il a choisit de mettre en image, ainsi ce n’est plus une vue extérieure mais une authentique vue de l’intérieur que l’artiste expose au monde avec une effluve de scandale. L’artiste est allé chercher dans l’intimité d’une communauté et par cela livre une forme authenticité rare en photographie, sans aucunes distances moralisantes ou éthiques afin de montrer la vraie vie, sa vraie vie. Le second article traite de l’essai Tulsa, écrit par Larry Clark lui même que nous avons déjà eu l’occasion de commenter au cours de notre étude sur l’artiste (voir ici). Enfin, le troisième article traite de la photographie documentaire, et en particulier du rapport que cette dernière peut entretenir avec la marginalité. L’article s’intitule ainsi « Photographie documentaire et Marginalité« , un article issu d’un ouvrage de Gilles Mora, La photographie américaine. Il étudie ici l’oeuvre de Larry Clark au sein de cette communauté marginale. L’auteur s’attache à exprimer que dans l’oeuvre de Clark « se mêlent la noirceur photographique de W. Eugene Smith (l’une des référence de Clark), le style spontané de Frank et une tendresse profonde pour les compagnons en marginalité du photographe.»

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Le site Larry-clark.net est une source très importante d’informations sur l’artiste. Le site est construit selon un principe simple de catégories qui rappellent les grandes œuvres de Larry Clark, qu’elles soient photographiques ou cinématographiques. Le site propose également un point de vue sur deux grandes expositions de l’artiste – Controverses – Photographies à histoires qui eut lieu à la Bibliothèque Nationale de France en 2009 et Kiss The Past Hello, qui eut lieu au Musée d’Art Moderne de Paris en 2010/2011. bien que le site constitue une source apparemment fiable, les catégories sont très inégalitaires, ainsi la catégorie Teenage Lust ne propose qu’une présentation très brève de la monographie, alors que celle sur Tulsa est très fournie en informations. La ressource est disponible en français et en anglais, toutefois on se rend compte que certains articles ou même catégories ne sont disponibles que dans une langue. C’est le cas pour la catégorie Presse, qui est cependant très bien fournie en interviews de l’artiste. De même, alors que le site est composé de deux catégories concernant son travail photographique (Tulsa et Teenage Lust), une seule concerne son cinéma, et même un seul film Marfa Girl. Bien que cette catégorie soit compléte et détaillée, il ne semble pas que la ressource puisse constituer une banque d’informations multiples et solides sur tous les sujets (œuvres et projets) concernant Larry Clark.

Le nom du site nous amène à penser qu’il s’agit d’un site officiel ou du moins une source web d’informations incontournables sur l’artiste, toutefois, après une brève observation on se rend compte d’un certain nombres de manques qui amènent le visiteur à penser que le site ne peut prétendre à un contenu complet (bien que bien renseigné) sur Larry Clark.

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LARRY CLARK A LA GALERIE SIMON LEE – LONDON

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Le site de la Galerie Simon Lee à Londres et Hong Kong propose une fiche sur le photographe Larry Clark, de nombreuses œuvres issues de la série Teenage Lust y sont notamment exposées. La page se composent de six catégories : Selected Works, Installation Views, Exhibitions, Press, Biography et Bibliography. Ces catégories nous permettent de d’approfondir notre étude sur Larry Clark à partir d’une ressource complète et générale sur son oeuvre. La catégorie Selected Works se composent de 73 images qui retrace la carrière photographique de Larry Clark (il semblerait que ces photographies soient exposées ou du moins conservées à la Galerie Simon Lee). La catégorie Installation Views est intéressante en ce qu’elle nous présente la scénographie des œuvres de l’artiste au sein de la galerie mais aussi au sein d’autres expositions dont Larry Clark fut l’objet (Kiss The Past Hello à Paris en 2011, Larry Clark à Berlin en 2012 etc.). Cette catégorie nous permet ainsi de voyager à travers l’espace d’exposition afin de sentir comme à l’intérieur de ce dernier et d’analyser les œuvres exposées. La catégorie Exhibitions, nous donne accès à des informations basiques sur les expositions qui ont eu lieu à la Simon Lee Galery au cours des quelles des œuvres de Larry Clark ont été présentées. La catégorie Press, présente des publications auxquelles Larry Clark a donné lieu. Elles sont issues de divers magazines et sites internet et sont disponibles sur le site en PDF. La catégorie Biography, comme son titre l’indique nous présente l’oeuvre de Larry Clark suivant des dates clefs de sa vie et de sa création artistique. Enfin, la catégorie Bibliography, nous renseigne sur les publications et les ouvrages traitant de l’artiste. Cette dernière étant très vaste et très complète.

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Le site de la galerie est très simple et facile d’accès. Bien qu’il ne soit disponible qu’en anglais, son interface épurée et dépeuplée permet une visite et une recherche facilitées, bien que la ressource ne dispose d’aucune barre de recherches. Le contenu du site n’est pas immense. La page d’acceuil présente les expositions en cours dans la galerie de Londres, puis à coté celle de Hong Kong. Au dessous, les expositions à venir sont présentées. Cinq catégories « basiques » se trouve en haut de la page : Artists (qui regroupent selon une liste tous les artistes exposés au sein des deux galeries), Exhibitions qui présente les expositions passées (depuis 2003), en cours, et futures (on notera ainsi que le site annonce une exposition sur Larry Clark du 18 avril au 16 mai 2013). La catégorie News propose des actualités artistiques autour d’artistes présentées à la Simon Lee Galery. Art Fairs, la quatrième catégorie présente une galerie en partenariat avec Simon Lee, Art Basel. Et pour finir, la catégorie Contact nous propose un historique de l’établissement, des informations pratiques, mais aussi de souscrire à une newsletter et de spécifier quel(s) artiste(s) nous intéresse en particulier.

Ainsi, ce site est une ressource fiable, commentée et complète. Bien qu’elle ne soit pas forcément dotée de beaucoup d’archives elle propose un contenu facile d’accès et bien structuré. Le renseignement cherché est facile à trouver malgré l’absence de la barre de la recherche. Par exemple toutes les fiches d’artistes sont construites selon le même schéma, ce qui facilite la quête de l’information.

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L’oeuvre de Clark par l’ICP

Le site de l’ICP (International Center of Photography) offre de multiples possibilités de recherche. Pour le cas de Larry Clark, un important contenu nous est proposé. En effet, cette ressource nous apporte des informations variées sur l’auteur, l’article se compose de 5 pages, chacune liée à un thème en particulier. Ainsi, une première page nous renvoie à la biographie de l’auteur – une biographie détaillée et thématique. La seconde et la troisième pages renvoie à des séries photographiques effectuées par l’artiste entre les années 60 et 80, et qui ont données lieu à deux ouvrages monographiques: Le premier, Tulsa paru en 1971 et le second, Teenage Lust datant de 1983. Ces pages insistent sur les enjeux soulevées par les deux séries-livres toujours autour de la question de l’adolescence à la dérivé telle que Clark se plaint à la photographiée. Ces deux contenus permettent de se rendre compte de l’évolution du travail de l’artiste, qui bien qu’il demeure attaché aux mêmes thèmes, apprend à les renouveler sans cesse.Le troisième contenu proposé (la 3ème page) s’intitule Skaters, et renvoie à une autre série photographique de Larry Clark, qui s’attachant encore une fois au domaine de l’adolescence, en donne un nouvel exemple. La série date des années 90 et se constitue de portraits en couleur de jeunes skateboarders. Des figures que l’on retrouvera d’ailleurs plus tard dans son premier film Kids. Ainsi, cet article nous introduit au travail de Larry Clark entant que cinéaste et c’est le sujet de la dernière page, consacrée donc à sa carrière cinématographique. L’article nous explique comment, l’artiste photographe est devenu une éminente figure du cinéma indépendant.

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Les articles ne sont pas très longs, mais bien condensés, la lecture en est ainsi facilitée, de même que le design agréable proposé par la page. Le contenu propose également en haut à droite, un communiqué de presse qui semble être un élément intéressant à étudier plus profondément – ce communiqué est complet et apporte de nouvelles informations plus précises mais aussi plus rares sur l’artiste et ses différentes expositions. Autre élément intéressant, le site nous informe que l’ICP est en partenariat avec le Pioneer Theater de New York et propose ainsi les horaires des séances de projection en continu des films de Clark. Enfin, la page n’offre que peu de photos illustrant les propos des différents auteurs. Toutefois, une banque d’images plus importante et présente directement sur le site.

L’ICP est avant tout une école de photographie et le site nous introduit donc aux formations possibles et au centre de recherches. Le site de l’ICP est très vaste. Son interface est facile d’accès mais de nombreux éléments sont présents afin d’aller vers une recherche pointue. La page d’accueil est interactive, elle se compose d’une grande bande d’images défilantes et d’un menu condensé et axé sur les actualités de l’ICP. En haut de cette page, le logo de l’institut est présent et renvoie à la page d’accueil, de nombreuses rubriques (VISIT, MUSEUM, SCHOOL, RESEARCH CENTER, STORE etc.) se trouvant au dessous renvoie à des sous rubriques qui permette une recherche plus approfondie.

Une barre de recherche est présente à gauche, dans le cas de Larry Clark, 47 résultats sont disponibles suivant des médiums différents : photos, vidéos, articles, biographies. Ces différents résultats sont corrélés aux rubriques citées plus avant, par exemple selon le résultat de la recherche dans la catégorie MUSEUM, on obtient 30 résultats pour Larry Clark. C’est donc, une ressource qui apporte un contenu important et souvent très pertinent. Toutefois, il n’est disponible qu’en anglais et la trop grande pluralité des contenus et des catégories exploitables peuvent perdre le visiteur et ne pas l’amener au résultat souhaité.

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